posté le 19-05-2011 à 10:19:45

Maladies professionnelles des verriers de Givors (Rhône)

Les anciens verriers de Givors (Rhône) luttent pour obtenir une reconnaissance et une prise en charge auprès de leur ancien employeur : BSN aujourd'hui O.I. Manufacturing. Constitués en association, ils demandent des attestations individuelles d'exposition aux produits toxiques imposées par le Code du Travail, leur permettant d'obtenir l'accès au suivi médical post-professionnel. L'entreprise fait la sourde oreille,et, malgré les actions intentées, la situation semble bloquée.
L'Association continue pourtant le combat, bien décidée à faire reconnaître les droits des travailleurs aujourd'hui en retraite et malades et ceux encore en activité qui pourraient le devenir dans plusieurs années.

Ce combat est l'affaire de tous. La direction d'Owens Illnois doit en tenir et ouvrir de réelle négociation sur la santé, la pénibilité!

 

Ici une vidéo sur les verriers de Givord à voir absolument.

 


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posté le 18-05-2011 à 09:55:44

REDUCTION DE LA PENIBILITE ET REPARATION

Dans nos usines, le métier de verrier ainsi que les métiers génériques génèrent des contraintes et/ou des pénibilités : bruits, chaleur, vapeur d'huile, travail posté. Nous constatons également des Troubles Musculo-Squelettiques (T.M.S.) et des Risques Psycho-sociaux qui sont principalement liés à la politique de productivité de l’entreprise qui accroît les charges de travail tout en réduisant les effectifs.

 

Pourtant, les textes en vigueur sont clairs : il est du devoir de l’employeur de supprimer ou de réduire les contraintes qui sont sources de pénibilités. Le code du travail l’obligeant même à un devoir de résultat.

 Dans ce domaine, l’action des salariés a un rôle important d’identification de ces pénibilités et de propositions visant à les supprimer. Mais la seule décision de mise en place appartient à l’employeur, et seulement à lui… 


Pour les verriers une récente étude faite sur les anciens salariés de Givors démontre que les maladies et décès sont dix fois plus importantes qu'au niveau national, toute industrie confondue sur vingt milles salariés.

 

Pour le MEDEF qui dicte sa loi au gouvernement, la pénibilité du travail n’existe pas ! ce qui existe ce sont des salariés plus fragiles que d’autres et pour qui des taux d’incapacité apparaissent. Après le mépris, le gouvernement fait preuve de cynisme !...

Ce que dit la loi, ce n’est pas la reconnaissance de la pénibilité dans le cadre d’un acquis collectif où chaque salarié, en bonne santé ou non peut faire valoir son droit à partir à la retraite de manière anticipée et sans pénalité financière. Ce qui est proposé, c’est pour les salariés victimes du travail (20% d’IPP ou 10% s’il fait lui-même la démonstration que cela est dû au travail…) la possibilité de partir plus tôt, sans garantie sur le niveau de sa pension, c’est une disposition individuelle et non collective. Pour être clair : pour partir plus tôt en retraite, il faudra être malade ou handicapé par le travail !

A une certaine période les organisations syndicales et la direction du groupe ont signé un accord (Temps partiel BSN ou R80) qui reconnait la nécessité d'alléger la fin de carrière des verriers.

Cet accord doit, au minimum perdurer.

 

Owens Illinois est un groupe qui emploi des grands slogans, Safety First, parce que les accidents du travail coutent chers, mais quand adopteront ils, ces grands dirigeants, un nouveau slogan qui pourrait être: La santé des salariés est prioritaire? 


Sur le site de Puy Guillaume le médecin du travail, dans son rapport annuel, apporte son soutien aux salariés:

" Parmi les risques évoqués dans le rapport, il en est 2 qui nécessites une réflexion collective plus approfondie:

·         Celui lié à la manutention.

·         Le travail posté.

Ø  L'étude du changement de fabrication à la L51 a montré que la mise en place du palan pour la manutention des charnières avait réduit la pénibilité de l'opération pour les mécaniciens. En revanche, le réglage de l'ouverture des moules de bague ainsi que le changement des cartouches et poinçons se sont traduits par des coûts identiques en termes d'astreintes cardiovasculaires et posturales.La standardisation du matériel variable, la généralisation du système de réglage des ouvertures de moules de bague, conçu par les mécaniciens et toutes modifications qui facilitent les interventions au centre des machines, contribueraient à réduire le risque d'apparition de pathologies ostéoarticulaires invalidantes.En amont de ces solutions de "terrain", il importerait aussi de rechercher le meilleur compromis entre la satisfaction du client et le coût pour les opérateurs afin de déterminer le nombre de changements de fabrication réellement utiles.


Ø  La pénibilité liée au travail de nuit est plus difficile à appréhender car les moyens de préventions sont limités.La réduction du temps de travail à 80% (R80) est un avantage appréciable et à maintenir mais que proposer aux salariés dont l'état de santé impose leur retrait des équipes.o   Il est primordial que soit inclus le travail de nuit dans la liste des travaux reconnus pénibles afin de faire bénéficier les salariés postés d'un départ anticipé à la retraite si la pénibilité est prise en compte.o   Concernant le maintien dans l'emploi des salariés déclarés inaptes au travail posté, le retour au sein de l'entreprise d'activités actuellement réalisées par des sous-traitants, contribuerait à augmenter les possibilités de reclassement à leur proposer."


Le passage de ce rapport est vrai pour toutes les usines du groupe et la direction va avoir quelques difficultés à le nier. Le 24 mai, date de la prochaine paritaire, la direction à le devoir de faire de réelles propositions pour réduire et réparer la pénibilité et non pas des mesures qui vont dégrader encore une fois les conditions de travail et la santé des salariés.

 


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posté le 13-05-2011 à 11:15:47

OI doit satisfaire les revendications de ses salariés, les chiffres sont au rendez vous.

OI doit satisfaire les revendications de ses salariés, les chiffres sont au rendez vous. 

 

Vente en Tonne: +7% en avril 2011 comparé à avril 2010 et + 6% sur un an. 

Chiffre d'affaire: + 7% en avril 2011 comparé à avril 2010. 

Prix de vente à la tonne: -1.7% par rapport au budget et +0.2% en Avril 2011 comparé à Avril 2010. 

 

 L'inflation continue de progresser et menace le pouvoir d'achat des salariés. 

En avril les prix ont progressés de 0,3% après les 0,8% de mars soit 2,1% sur un an selon l'institut national de la statistique. Même si le prix du pétrole baisse depuis début mai, les prix des produits de consommation courante vont continuer à augmenter selon les économistes. 

Les mêmes économistes tablent sur une accélération de l'inflation jusqu'à 2,6% en septembre dans la meilleure des hypothèses. 

Avec un tel niveau d'inflation et des revendications salariales non satisfaites, c'est en premier lieu  le pouvoir d'achat des gens qui régresse et la consommation va en pâtir. 

 

Owens Illinois doit être acteur dans la relance de la consommation. 

On l'a vu plus haut, OI est un groupe qui se porte bien et qui a les moyens de d'accorder des augmentations de salaires satisfaisantes pour ses salariés qui, ne l'oublions pas, sont les premiers à créer la richesse du groupe. 

La bonne santé du groupe, les résultats en nette amélioration doivent aussi bénéficier aux travailleurs et ne pas que servir de "pompe à finance" pour investir dans des pays Asiatiques comme OI aurait l'intention de le faire. 

La direction ne peut et ne doit pas rester sourde aux revendications de ses salariés en ce qui concerne les salaires mais aussi l'aménagement de fin de carrières des anciens.

 


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posté le 29-04-2011 à 10:05:49

Les retraites en or des rois de la politique

Alors que le montant moyen des retraites est de 1.196 € en France, nos hommes politiques à la retraite touchent des pactoles… jusqu’à 32.000 € mensuels.

 

pour en savoir plus: http://www.francesoir.fr/actualite/politique/retraites-en-or-des-rois-politique-93048.html 

 


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posté le 21-04-2011 à 10:53:08

RECONNAISSANCE ET REPARATION DE LA PENIBILITE

Le 28 avril 2011 est décrété journée mondiale pour la sécurité et la santé au travail par l’organisation internationale du travail.

En France, les syndicats se mobilisent pour la reconnaissance et la réparation des conséquences de la pénibilité au travail.

Entre 2006 et 2007 ce ne sont pas moins de 17 réunions de négociations avec le MEDEF qui se sont déroulées et tout autant d’actions dans de nombreuses entreprises du pays dont à Owens Illinois. 

 

Selon l’Insee, à l’âge de 35 ans, l’espérance de vie d’un ouvrier est inférieure de sept ans à celle d’un cadre. 


La CGT et les salariés de OI revendiquent depuis déjà longtemps une véritable prise en compte de la pénibilité du métier de verrier sous deux aspects notamment :

·        La prévention tout au long de la carrière par l’amélioration des conditions de travail.

·        La réparation avec pour règle générale la diminution du temps de travail à partir de 50 ans avec passage en R80 de 50 à 55 ans et de 55 ans jusqu’à l’âge de départ en retraite passage à mi-temps, le tout sans perte de salaire.

·        La réparation pour ceux qui cumulent de nombreux critères de pénibilité comme les postés… avec la mise en place d’une pré retraite, financée par OI,  dès 55 ans pour 20 ans d’exposition. 

 

 La direction vient d’ouvrir les négociations sur la gestion de fin de carrière des séniors et pour le moment ne propose que des mesurettes sur la prévention et une dégradation de la réparation par rapport à ce qui se fait actuellement à OI.

En effet tout le monde ne serait pas logé à la même enseigne en ce qui concerne le temps partiel ou R80.

Le salarié aurait toujours la possibilité d’avoir ces cinq dernières années en R80 mais l’âge de départ serait calqué sur l’âge de départ en retraite.

C'est-à-dire que certains pourraient acquérir le R80 à 55 ans et d’autres à 56 voire plus.

De plus, les critères de pénibilité accumulés par le salarié, selon le secteur où il travaille,  pourraient lui permettre d’avancer la prise du R80 par rapport à la date théorique. 

 

Etre verrier c’est exercer un métier qui cumule de nombreux critères de pénibilité comme : rythme de travail, la chaleur, le bruit, les vapeurs d’huile, les produits toxiques, travail à fortes charges physiques et mentales.

 

Une récente étude faite sur les anciens salariés de Givors le démontre amplement puisque les maladies et décès sont dix fois plus importants que la même étude réalisée au niveau national sur vingt milles salariés.

 

A Puy Guillaume 45 salariés ou anciens salariés sont décédés entre 2006 et aujourd’hui, dix avaient entre  60 et 65 ans et cinq  moins de 60 ans, tous étaient en retraite normale ou pour longue carrière.

Avec les nouvelles mesures sur les retraites combien seraient décédés en activité ? 

 

La CGT d’OI appelle les travailleurs à continuer à se mobiliser toujours aussi massivement dans les arrêts de travail sur chaque site et à participer, le 28 avril, aux manifestations qui sont organisées dans vos régions pour obliger nos patrons à prendre en compte et réparer la pénibilité.

 


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