Une centaine de salariés viennent d’assigner la direction devant le conseil des prud’hommes pour non respect de récupération du temps d’habillage et de passage de consignes conformément à l’article L 212-4 du code du travail.
Bousculés par la mobilisation massive des salariés contre leur réforme des retraites, le Président de la République et le Gouvernement se murent dans une posture de déni et dérivent vers une politique de répression et de violences policières.
Ce matin, le Préfet de Seine et Marne a ordonné la réquisition des 169 salariés en grève à la raffinerie de Grandpuit.
La CGT condamne cet acte juridiquement illégal et politiquement insensé. L’ordonnance détourne le contenu de la loi du 18 mars 2003 sur la sécurité intérieure, fortement encadrée par des décisions du Conseil constitutionnel et du Conseil d’Etat. L’arrêt de la production dans cette raffinerie ne porte en aucun cas atteinte à la sécurité ni à la santé publique. Il s’agit d’un interdit pur et simple du droit de grève garanti par la Constitution, en l’occurrence exercé au sein d’une entreprise privée dans un cadre démocratique et pacifique. La Confédération se joint à l’action juridique demandant l’invalidation de cette réquisition.
Dans de nombreuses villes, les forces de l’ordre ont reçu la consigne de brutaliser les manifestants. Le Gouvernement tente d’opérer un amalgame intolérable entre les manifestations et quelques actes de violence intervenus dans certaines villes.Des militants sont poursuivis, arrêtés, placés en garde à vue, simplement pour avoir collé des affiches comme à Roanne ! Les CRS chargent des queues de manifestations, sans aucune raison, comme à Lorient.
La CGT appelle les salariés, les grévistes à la vigilance du fait de la présence de provocateurs dans les initiatives syndicales. Ils incitent à des actes violents susceptibles en retour d’alimenter la répression policière et le discrédit de la lutte.
La CGT dénonce également le « camouflage » sous des autocollants syndicaux, dont ceux de la CGT, de policiers dans les manifestations et rassemblements.
Le Président de la République et le Gouvernement sont confrontés à une mobilisation unitaire solide, déterminée et toujours soutenue par 69% de la population, selon une enquête d’opinion publiée ce matin. Ce serait une nouvelle erreur de leur part de croire que le débat puisse être détourné vers le thème de la sécurité alors que l’origine des tensions actuelles se trouve dans les injustices de la politique économique et sociale.
La CGT ne laissera pas dévoyer les revendications au cœur de la mobilisation actuelle.
Montreuil, le 22 octobre 2010
Selon Médiapart, le frère du président vise le pactole du marché de la retraite complémentaire privée. Et prépare pour cela une alliance avec des acteurs semi-publics.
Par un vote du 3 septembre 2010, les députés ont rejeté quasi unanimement l'amendement n°249 Rect. proposant d'aligner leur régime spécifique de retraite, dont bénéficient également les membres du gouvernement sur le régime général des salariés.
Alors qu'ils n'ont de cesse d'expliquer l'importance de réformer rapidement un régime de retraite en déficit, les parlementaires refusent donc d'être soumis au régime de retraite de la majorité des Français.
Source : www.assemblee-nationale.fr/13/amendements/2770/277000249.asp
Le site d’information Médiapart affirme jeudi 14 octobre que la réforme des retraites pourrait favoriser les intérêts du groupe Malakoff Médéric, dont le délégué général n’est autre que Guillaume Sarkozy, le frère du chef de l’État.
Selon Médiapart, la réforme "va conduire à l’asphyxie financière des grands régimes par répartition" et sera donc "propice à l’éclosion de ces grands fonds de pension qui n’étaient pas encore parvenus à s’acclimater en France, à quelques rares exceptions près". Parmi les opérateurs privés d’ores et déjà sur les rangs, figure le groupe Malakoff Médéric.
Des alliés puissants"Il ne s’agit pas que d’une coïncidence. Mais bien plutôt d’une stratégie concertée en famille", écrit Médiapart, "l’un assèche les régimes par répartition tandis que l’autre pose les fondements du système par capitalisation".
Le site ajoute : "Guillaume Sarkozy a engagé son entreprise dans une politique visant à en faire un acteur majeur de la retraite complémentaire privée. Et il a trouvé des alliés autrement plus puissants que lui, en l’occurrence la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), le bras armé financier de l’Etat, et sa filiale la Caisse Nationale de Prévoyance (CNP).
Ensemble, tous ces partenaires vont créer, le 1er janvier prochain, une société commune qui rêve de rafler une bonne part du marché qui se profile."
"Cette société n’aurait jamais vu le jour sans l’appui de l’Élysée", écrit Médiapart. En effet, la Caisse des dépôts et consignations est une institution publique présidée par un parlementaire. Pour sa part, la Caisse nationale de prévoyance (CNP) est une filiale de la Caisse des Dépôts et Consignations, de la Banque Postale et du groupe Caisses d’Épargne, lui-même présidé par François Pérol, ancien secrétaire général adjoint de l’Élysée.
En outre, la Caisse des dépôts gère le Fonds de réserve des retraites. "Pourquoi la CDC se lance-t-elle dans pareille aventure pour faire le jeu du système adverse, celui par capitalisation ?", demande Médiapart.
"Et pourquoi, de surcroît, le faire avec une entreprise dont le patron est le frère du chef de l’État ?"
La CGT arrive largement en tête des élections proffessionnelles et est en progression par rapport à 2006.
Conformément à l'accord signé par toutes les organisations syndicales sur la composition du Comité Central d'Entreprise, la CGT obtient 12 sièges sur 19.
La CGT remercie tous les salariés qui lui ont fait confiance.
Les mobilisations du 12 octobre ont été de très niveau avec une participation aux manifestations en forte hausse.
Notre entreprise a vu aussi le nombre de grévistes augmenter et on ne peut que s’en féliciter vu l’enjeu majeur de la réforme des retraites mis en place par le gouvernement.
Cette quatrième journée d’action depuis le début septembre contre le projet de réforme des retraites que veut imposer le gouvernement confirme l’opposition grandissante de la population, à une reforme injuste et inefficace qui aggrave les inégalités sans assurer la pérennité des retraites par répartition.
Le gouvernement et les parlementaires ne peuvent ni mépriser ni ignorer les exigences exprimées par les salariés et relayées par les organisations syndicale de ce pays avec la CGT à la pointe du combat.
Le syndicat CGT appelle les salariés à participer massivement à ces arrêts de travail et à aller manifester pour faire entendre nos revendications pour un véritable départ à 60 ans à taux plein, une juste reconnaissance de la pénibilité avec un départ à 55 ans à taux plein et le maintien de la retraite par répartition.
Devant l’intransigeance de notre gouvernement, le mutisme du patronat français, les passages en force à l’assemblée, puis au sénat, le matraquage médiatique, les menaces et les mensonges, nous devons nous les salariés être déterminés à faire échec à cette reforme inique.
Les salariés, les retraités, la jeunesse ne sont plus dupes des véritables intérêts que défend le pouvoir Sarkoziste : ceux des riches.
Le 19 octobre amplifions la lutte afin que le gouvernement se remette autour d’une table afin d’ouvrir de véritables négociations pour une réforme juste
Les élus CGT. Le 15 octobre 2010.
1. MICHELDERENNES le 22-10-2010 à 12:27:11 (site)
moi je suis entièrement d'accord avec ce mouvement social mais que propose la CGT moi je ne le sais pas, peut-être pourrais-tu me le dire en dehors de la taxation des produits boursiers... ce que propose le PS ne ressemble à rien, rester à 60 en augmentant l'allongement de cotisation je n'y suis pas favorable et ai l'impression que c'est encore pire. e penses-tu de ce que propose les sénateur concernant une retraite à point moi j'y serais favorable et même très favorable tu bosses, tu capitalise des points tu bosses pas tu prends moins de points c'est logique, dans la fon,ction publique c'est un peu ca. mais à la seule condition que le prix du point ne soit pas une misère, là y a quelque chose à creuser non!
amicalement
Michel
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