posté le 02-12-2008 à 08:53:21

HALTE AUX RICHESSES SUR LE DOS DES SALARIES

 

OI réalise sur ces deux dernières années, 2007 et 2008, des résultats excellents, les dirigeants ne s'en cachent pas ; 2008 est la meilleure année depuis la cotation du groupe en bourse en 1987.

 

Pour obtenir de tels résultats, OI n'a pas hésité à augmenter très fortement ces prix, en mettant une pression énorme sur ses clients, imité en cela par ses principaux concurrents. A ce sujet, une information a été ouverte par la commission Européenne pour suspicion de cartel.

 

En 2008, OI continue, seul, dans sa stratégie de fortes augmentations des prix et perd des parts de marché au profit de ses principaux concurrents, au point d'opérer :

 

  • Dans un premier temps à des freinages de production, de l'ordre de 350 000 T en Europe par des arrêts temporaires de lignes mais aussi par les fermetures définitives d'un four en Grande Bretagne et d'une usine en Italie. Pour la France les freinages sont de l'ordre de 133 000T.

 

  • Dans un deuxième temps à annoncer que la surcapacité du groupe est de 550 00T et de procéder à des fermetures d'usines ou de fours en Europe (Barcelone, Holzminden), sans oublier le centre de réparation machines de Birmingham. Pour la France c'est four n°3 de Gironcourt qui sera arrêté.

Ces annonces ne représentent pas moins que la suppression de 290 emplois.

 

Stratégie dangereuse que Owens Illinois compte continuer en 2009.

 

En France les travailleurs de OI sont doublement touchés :

 

  • Disparition de plus de 100 postes de travail à Gironcourt.

 

  • Très forte baisse de l'intéressement due à la dégradation du coût à la tonne du fait des décisions de la direction. La baisse pourrait être de l'ordre de 50%.

 

Pour OI, ce n'est encore pas assez !

 

En faisant partir des salariés postés de 57 pour les postés et 58 ans pour les journaliers, c'est reconnaître une certaine pénibilité du métier.

Mais là encore, OI ne prend pas toutes ses responsabilités qui seraient de reconnaître, haut et fort, que le métier de verrier est pénible en négociant un accord de départ anticipé à la retraite financé par le groupe.

Owens Illinois en a les moyens.

 

Non, bien au contraire, Owens Illinois compte économiser, voire gagner encore plus, là aussi en réalisant des retours sur investissements par rapport aux cotisations sociales puisque c'est la collectivité qui va financer les départs des anciens.

 

C'est scandaleux !

 

Les allocations ASSEDIC devraient être exclusivement réservées aux salariés licenciés par des entreprises en réelle difficulté financière et non à des groupes comme OI qui font des résultats excellents.

 

Non ne laissons pas faire cela, une première manifestation à lieu à Gironcourt le 1er décembre 08.

 

Réfléchissons tous ensemble et mobilisons nous très fortement dans toutes les usines du groupe pour que la direction s'assoie à la table des négociations afin de reconnaître la pénibilité par un accord de départ anticipé à la retraite qu'elle financerait pour éviter des conséquences beaucoup plus pénibles en 2009.

Courant janvier 2009, une grande journée d'action nationale et interprofessionnelle doit se dérouler, alors faisons en sorte de la réussir en arrêtant toutes les usines du groupe.

 

 

 

Avenant accord complémentaire maladie-chirurgie

Droit d'opposition

 

Le 06 novembre s'est déroulée, à Villeurbanne, une réunion de négociation sur la répartition des cotisations salariales et patronales pour la complémentaire maladie.

Comme nous l'avions écrit à cette date là, aucune organisation syndicale n'était signataire du projet d'accord, la direction ayant imposé les taux sans aucune négociation possible.

 

Le 19 novembre, 3 organisations syndicales signaient l'accord.

Seules les organisations syndicales CGT et FO restaient sur leur position et ne signaient pas.

 

A ce jour, la CGT a fait valoir son droit d'opposition à ces signatures et FO devrait le faire dans les jours qui suivent.

 

Alors que le groupe obtient sa meilleure  cotation en bourse depuis son entrée en 1987, que les résultats 2008 sont excellents, il n'y a rien pour les salariés, pire même puisque l'intéressement va baisser très fortement.

Nous sommes en droit de nous poser la question du retour aux salariés créateurs de richesses.

 

 

 

 


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posté le 24-11-2008 à 17:27:10

GIRONCOURT:Quand et comment cela va-t-il finir ?

 

La très forte présence de salarié(e)s à l'assemblée du 21 novembre 2008 démontre l'attention particulière apportée à ce projet de licenciement collectif résultant de l'arrêt définitif du four 3 au 1er Mars 2009.

 

Après avoir procédé à d'importants freinages de production dans la quasi-totalité des usines du groupe ces derniers mois, O-I annonce la fermeture de 3 fours en Europe.

 

  •  Un four de 2 lignes à Barcelone en Espagne entraînant la suppression de 47 postes de travail.
  •  Un four de 3 lignes à Holzminden en Allemagne entraînant la suppression de 90 postes de travail.
  •  Le centre de réparation de Birmingham en Angleterre entraînant la suppression de 47 postes de travail.
  •  Le four 3 à 3 lignes de Gironcourt entraînant la suppression de 104 postes de travail.

Ces arrêts ne réduisant que de 40% les surcapacités totales qui s'élèvent à 550 000 tonnes, la direction à d'ores et déjà annoncé qu'elle devra procéder, en complément, à des arrêts temporaires de production dans les usines en 2009.

 

L'arrêt du four 3 de Gironcourt va une nouvelle fois, fragiliser le tissu économique et social local avec des incidences sur la sous-traitance, le commerce, sans compter les pertes de revenu pour les localités environnantes provenant des différentes taxes versées par O-I....

Les premières victimes en sont déjà les intérimaires, travailleurs déjà précaires, alors que la situation financière du groupe est excellente et que la mévente de bouteilles est essentiellement due aux fortes augmentations de prix opérées par O-I.

 

Il est scandaleux et indécent de projeter d'utiliser les fonds publics (ASSEDIC) pour mener à bien ces « licenciements économiques collectifs » alors que le responsable financier  de O-I Europe vient de vanter les bons résultats financiers de la société « 2008 année record la plus rentable au niveau O-I monde , la meilleure depuis 1987 », « Situation financière très saine, non impactée par la crise économique », déclare « avoir une ligne de crédit de 900 000 000 $ disponibles si besoin avec 500 000 000 $ de cash, et être, contrairement à nos concurrents en bonne forme », « être capable d'absorber des situations difficiles comme en ce moment ».

 

Contrairement aux précédents plans sociaux qui s'étalaient sur plusieurs années, celui-ci doit être entièrement finalisé pour le 1er mars 2009, date d'arrêt programmé du four 3.

Ce qui laisserait très peu de temps et risque de précipiter certaines décisions individuelles.

A ce jour aucun avis n'a été donné par les instances représentatives sur ce projet de licenciement.

 

 

 

Conséquences en termes de réduction nette d'emploi extraites du plan de sauvegarde de l'emploi présenté lors du CE extraordinaire du 20 novembre 2008.

 

    Situation des effectifs de Gironcourt au 31 octobre 2008

 

Emplois CDI

à fin 10.2008

Ouvriers/Employés

TAM

Cadres

Temporaires

à fin 10.2008

Total postés

215

165

46

4

31.4

Journaliers

 

  Fusion

  Fabrication

  Maintenance

  Logistique

  Qualité

  Administratif

 

 

 

5

51

62

19

4

16

 

 

2

37

32

12

 

7

 

 

2

7

26

6

2

5

 

 

1

7

4

1

2

4

 

 

 

 


14.6

 

 

 

Total journaliers

157

90

48

19

14.6

TOTAL

372

255

94

23

46.0

 

                                            Evolution nette d'emplois par catégorie

 

Postes supprimés par catégorie

 

Ouvriers/Employés

TAM

Cadres

Total

Total posté

59*

10

 

69

Journaliers

 

   Fusion

   Fabrication

   Maintenance

   Logistique

   Qualité

   Administratif

 

 

 

15

7

3

 

1

 

 

1

3

2

1

 

 

 

2

 

 

1

20

9

4

 

1

Total Journaliers

26

7

2

35

TOTAL

85

17

2

104

*Remplacements polyvalents compris

 


Extraits du document :

 

Rechercher en priorité toutes les possibilités internes pour éviter les licenciements.

 

  •  En réduisant sur le site de Gironcourt, le recours aux contrats précaires pour pallier les différentes absences au sein des équipes postées et en gérant les remplaçants polyvalents par des CDI.
  •  En encourageant les mutations internes en priorité sur le site mais aussi sur des postes à pourvoir dans le site français d'O-I Manufacturing France ou du Groupe, par un ensemble de mesures d'accompagnement à la mobilité.

Limiter les effets des licenciements

 

  •  En adaptant les mesures pour les personnels les plus âgés concernés par la suppression de leur poste ou volontaire au départ.
  •  En mobilisant les salariés concernés sur la recherche de la meilleure solution de reclassement, avec l'appui d'un dispositif de reclassement externe adapté à leur personnel.

Le reclassement sur le site est la solution privilégiée.

 

 

Gestion des remplaçants polyvalents en équipe postée :

 

  •  Les principes d'organisation retenus pour le site de Gironcourt dans le cadre du projet présenté et son incidence en termes d'emploi sur le site permettent de considérer que la gestion des postes supprimés se fera prioritairement par la suppression du recours aux contrats précaires pour la gestion des absences au sein des équipes postées.
  • Ø Chaque équipe postée comptera un nombre de remplaçants polyvalents permettant de faire face à un biveau d'absentéisme - tout motif confondu - d'environ 20%. Des actions de progrès seront, par ailleurs, conduites sur la poursuite de la réduction de l'absentéisme, l'organisation lissée des congés payés et la gestion des remplacements en cas d'absence inopinée.

 

Reclassements internes.

Information individuelle et collective.

 

  •  Le personnel d'un établissement dont le poste est supprimé se verra proposer en priorité un reclassement au sein du même établissement en fonction des postes disponibles ou rendus disponibles par un départ volontaire ou tout autre motif.
  •  Les postes de reclassement internes au sein de l'établissement seront proposés en priorité au personnel âgé de plus de 50 ans.

Offre de reclassement

 

  •  Chaque salarié concerné par une offre de reclassement interne recevra une proposition écrite listant les postes disponibles correspondant à sa qualification, ou auxquels il pourrait prétendre compte tenu de ses compétences et de son expérience.
  •  Cette proposition précisera les modalités pratiques que, le cas échéant, le processus de formation complémentaire assurée par la société en vue d'une prise en charge normale des fonctions confiées.
  •  En cas de candidatures multiples, l'entreprise procédera à la sélection du candidat retenu en prenant en compte les situations personnelles et en rapprochant le profil du poste et celui du salarié.

Reclassement sur un poste de niveau inférieur à l'emploi d'origine.

 

Plusieurs mesures permettant de compenser l'éventuel écart de salaire sont jointes, elles concernent :

 

  •  Les salariés à partir de 50 ans et ayant une ancienneté minimale de 20 ans.
  •  La salariés à partir de 45 ans ayant ne ancienneté minimale de 10 ans ou les salariés comptant au moins 65 ans par addition de l'âge et de l'ancienneté.
  •  Les salariés de moins de 45 ans.

Adaptées en fonction de chaque catégorie ci-dessus citée.

 

 

 

 

 

 

Mobilité.

 

  •  Aides financières à la mobilité géographique (déménagement, transport, hébergement...) adaptées à chaque situation.
  •  Accompagnement des départs volontairesporteurs de projet personnel dont le départ permettrait d'éviter un licenciement économique à exception des personnes pouvant bénéficier de la retraite / retraite anticipée loi Fillon et les personnes invalides de 2ème et 3ème catégorie.
  •  Mesures destinées à favoriser le reclassement externe et la création d'entreprise (congé de reclassement, formation, aides financières) pour les salariés ayant un projet personnel.

 

Cessation d'activité.

 

Mesures de cessation d'activité pour le personnel atteignant l'âge de 57 ans pour les postés et 58 ans pour les autres catégories de personnel, le 1er  mars 2009 et au plus tard au terme du congé de reclassement (8 mois incluant le préavis) avec :

 

  •  Indemnité Conventionnelle de Licenciement applicable à leur statut (3/10ème de mois par année de présence pour un ouvrier/employé, 3/10ème de mois par année de présence les 10 premières années puis 4/10ème de mois les années suivantes pour un TAM, un maximum de 23 mois de salaire pour un cadre en fonction de son ancienneté dans l'entreprise).
  •  Un complément éventuel permettant avec l'indemnité de licenciement de compléter les allocations du régime chaumage à hauteur de 80% du salaire net de référence antérieur.
  •  Un complément d'indemnité de licenciement en réparation du préjudice subi résultant de la perte de l'emploi de 300 € par salarié licencié.

 

En sont exclus les salariés engagés dans un dispositif de pré cessation d'activité (CATS, pré cessation d'activité, temps partiel capitalisé) ou bénéficiant d'une pension d'invalidité 2ème catégorie et qui bénéficieront des dispositions de la convention collective.

 

Si après application de ces différentes mesures, des licenciements devaient être réalisés, les critères fixant l'ordre sont les suivants :

 

  •  La situation sociale et familiale
  •  La valeur professionnelle
  •  L'ancienneté dans l'entreprise

En voulant privilégier le départ du personnel le plus âgé, O-I reconnait implicitement la pénibilité subie par ces salariés, ce qui renforce les convictions de la CGT de mettre en place un dispositif législatif ou d'accord d'entreprise de départ anticipé à la retraite.

 

Malgré tout, une question se pose : faut-il s'opposer au plan où en améliorer le contenu ?

 

Les chiffres précédemment cités démontrent que le groupe O-I serait aujourd'hui en capacité de financer seul ces mesures tout en les améliorant, sans que cela ne nuise à son excellente santé financière qui, rappelons-le, s'est faite sur le dos de ceux qu'aujourd'hui  il veut licencier !

 

Toutefois, quelle que soit l'option prise, la mobilisation de tous les salariés sera nécessaire.

 

Pour tout renseignement complémentaire, n'hésitez pas à contacter les élus CGT

 

Le syndicat CGT.

 


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posté le 20-11-2008 à 14:13:38

CE N’EST PAS AUX SALARIES DE PAYER

 

Les dirigeants de OI ont annoncé, lors du Comité d'Entreprise Européen du 18 novembre 08, une situation financière exceptionnelle, jamais connue depuis la cotation en bourse du groupe en 1987.

 

Aujourd'hui, la stratégie mise en place depuis quelques mois de privilégier les plus fortes marges au détriment des parts de marché commence à avoir des conséquences désastreuses pour l'emploi.

 

Dans un premier temps, nos dirigeants ont procédé à des freinages de production importants dans pratiquement toutes les usines du groupe.

 

Lors des dernières réunions, CEE et CCE, des mesures beaucoup plus drastiques ont été annoncées avec des fermetures de sites ou de fours :

 

  •  Fermeture d'un four à Barcelone entraînant 47 suppressions de postes de travail.
  •  Fermeture d'un four à Holzminden entraînant 90 à 95 suppressions de postes de travail.
  •  Fermeture du centre de réparation de Birmingham entraînant 47 suppressions de postes de travail.
  •  Fermeture d'un four à Gironcourt entraînant 104 suppressions de postes de travail.

 

A ces fermetures définitives ne représentant que 40% des surcapacités de 550 000 tonnes annoncées par la direction il faut ajouter les freinages temporaires de production dans les autres usines qui vont continuer au moins pendant le premier semestre 2009. La direction indique vouloir observer comment se comporte le marché en début d'année 2009.

 

Pour la CGT, en ce moment ce n'est pas la crise qui est la cause des pertes de parts de marché mais bien les orientations prises par OI, car dans la même période nos concurrents n'arrêtent pas de  lignes, ne procèdent à aucun freinage, pire même, certains n'hésitent pas, au contraire, à construire de nouvelles lignes voire des fours.

OI, de part ses décisions, a pris consciemment le risque de perdre des parts de marché et ce n'est pas aux salariés d'en payer les conséquences. C'est pour cela que la CGT appelle l'ensemble des salariés à bien réfléchir, à débattre avec les élus et à s'inscrire dans toutes les actions qui seraient décidées, quelles que soient leurs formes, pour combattre cette politique désastreuse.

 

 

Puy Guillaume le 20 novembre 2008

 


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posté le 20-11-2008 à 13:59:27

Communiqué des membres du Comité d’Entreprise Européen de Owens Illinois

 

Les membres du Comité d'Entreprise Européen déplorent, encore une fois, que la politique industrielle et économique de nos dirigeants conduise à des fermetures définitives de 3 fours (Gironcourt, Holzminden et Barcelone) et de l'atelier de réparation machines de Birmingham, entraînant la suppression de 290 postes de travail.

Pour les membres du CEE,  la politique désastreuse de privilégier les plus fortes marges  par l'augmentation des prix plus importantes que nos concurrent  amène  aujourd'hui, à une situation où des salariés Européens du groupe Owens Illinois vont faire les frais de cette stratégie.

A l'heure, où les gouvernements de beaucoup de pays Européens se réunissent pour essayer d'endiguer la crise économique, aucune mesure n'est prise contre des groupes industriels, comme OI, qui réalisent des résultats qualifiés d'exceptionnels par la direction et qui, malgré cela, n'hésitent pas à fermer des fours avec pour conséquences sociales, de priver des salariés de leurs emplois, au nom du capitalisme.

La vision 2009 présentée  par la direction laisse présager que d'autres conséquences structurelles ne sont pas à exclure.

Les membres du Comité d'Entreprise Européen condamnent cette orientation.

 

Paris le 18 novembre 2008

Les membres du CEE

 


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posté le 14-11-2008 à 21:53:17

70 ans: Ils se moquent de nous

 

Notre société devient honteuse, les riches qui ont gagné beaucoup d'argent dans leurs activités politiques ou financières pourront voyager dès 50 ans en attendant leur retraite caviar, pour les pauvres, que nenni, ils devront transpirer, avec de la vraie sueur jusqu'à épuisement et tenter d'arriver au seuil des 70 ans en vie (69 ans : c'est jusqu'à cet âge que les cadres peuvent aujourd'hui espérer vivre sans aucune incapacité ; 59 ans : c'est jusqu'à cet âge que les ouvriers peuvent aujourd'hui espérer vivre sans incapacité(source ministère de l'emploi)).

 Il arrive parfois que les collègues de travail offrent des billets d'avions aux jeunes retraités de 60 ans pour qu'ils se dépaysent un peu, là à soixante dix ans ils pourront se cotiser pour leur payer un beau cercueil en chêne massif avec des poignées dorées, pas en or, rassurez-vous et pour les plus alertes, une belle canne pour se déplacer sans trop de risques. Personnellement je serais favorable à la canne fusil, à un coup malheureusement qui pourrait s'avérer bien utile par les temps qui courent !
Les fabriques de confitures vont pouvoir embaucher des malades atteints de la maladie d'Alzheimer, ils sucreront les fraises sans effort et ceux qui n'auront plus de mémoire pourront faire de la politique, ça aide, n'est-ce pas Mr Hortefeux à Vichy ?

Rappelons que seulement 10% des futurs retraités de 54 à 59 ans souhaitent partir après 60 ans.

Rappelons qu'en France 598 500 personnes n'ont d'autres ressources que le « minimum vieillesse » soit 628€/mois pour survivre.

Pour nombre de Français, travailler jusqu'à 70 ans, ce serait donc travailler malade pendant 5 à 10 ans.

 


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