Les dirigeants de OI Manufacturing ont refusé de concilier devant le conseil des prud'hommes de Reims dans l'affaire introduite par les salarié de l'usine de Reims.

Cette attitude est celle de dirigeants qui baffouent le code du travail et notemment l'article L212-4.

Le jugement sur le fond se déroulera le 05 juillet 2011.

EN DIRECT DU CCE DU 18 NOVEMBRE 2010    

La direction a présenté aux représentants du personnel un projet d’acquisition de la verrerie du Languedoc (VDL). C’est une verrerie à 1 four, 4 lignes, 189 salariés.

Elle est présente sur deux marchés principalement, Perrier et San Pellégrino, et plus accessoirement le vin.  

OI précise que son projet de rachat est soumis à une condition principale : la mise en œuvre d’un plan de suppression de 65 emplois avec l’arrêt d’une ligne de fabrication. 

Pour la CGT, Owens Manufacturing ne joue pas les bons samaritains en rachetant une verrerie indépendante qui a des problèmes de trésorerie mais achète avant tout un marché de la bouteille Perrier qui est un marché dégageant de très fortes marges et par la même occasion s’implante un peu plus dans le secteur des eaux minérales.

Owens Illinois au travers de la mise en place de ce plan de suppressions d’emplois ne vise qu’une chose : rendre les marges encore plus alléchantes. 

Ce n’est pas aux salariés de VDL de payer le rachat de leur entreprise ! 

D’ailleurs, à l’issue du CE Extraordinaire de VDL qui se tenait au même moment que le CCE de OI, les représentants du personnel se sont opposés au plan proposé par la direction et vont dans les prochains jours faire leurs propositions. 

Une réunion de négociation doit se dérouler à VDL le 25 novembre 2010. 

Source: Reuters France

CARACAS, 26 octobre (Reuters) - Le président vénézuélien, Hugo Chavez, a ordonné lundi la nationalisation de la filiale locale de la compagnie nord-américaine Owens-Illinois (OI.N: Cotation), numéro un mondial du secteur des emballages en verre.

Sa décision, annoncée à la télévision, s'inscrit dans une volonté de rétablir un contrôle public sur de larges pans de l'industrie agro-alimentaire et de la distribution.

"Expropriez-la, cette société au capital nord-américain qui exploite depuis des années les salariés et détruit l'environnement", a dit Chavez.

Créée en 1903, Owens Illinois fabrique des bouteilles et des bocaux en Asie, en Europe et en Amérique. (Enrique Andres Pretel; Henri-Pierre André pour le service français)

Nous n’avons pas de raison de nous résigner

Il n’y a aucune fatalité à voir les salariés, les femmes, les jeunes, les précaires, assumer 85 % de l’effort pendant que les actionnaires des grandes entreprises n’ont jamais encaissé autant de dividendes.

Il n’y a aucune fatalité à voir les pensions diminuer sous l’effet de nouvelles décotes qui surviendraient inévitablement en repoussant les départs à 62 et 67 ans.

Il n’y a aucune fatalité à accepter de mourir plus tôt. Les dernières années de travail sont les plus coûteuses en durée de vie. La retraite à 60 ans a fait progresser l’espérance de vie à 60 ans de 4 années.

Il n’y a aucune fatalité à voir les jeunes privés d’emploi. La retraite à 62 ans, c’est 1 Million de jeunes chômeurs en plus.

C’est encore moins de cotisations pour financer les retraites ( - 5 Md d’euros). 82 % des jeunes refusent cette réforme.

L’heure de la résistance a sonné, partout, des salarié(e)s sont mobilisé(e)s, en grève ou en action. Bien sûr, on va nous chanter le refrain des usagers pris en otage. Mais gardons tous à l’esprit que ceux qui se battent aujourd’hui le font pour défendre notre bien commun. Quand nous aurons gagné, tout le monde en profitera.

Pour chacun, chacune d’entre nous, l’enjeu est simple : convaincre autour de nous nos collègues, nos voisins, nos proches de se mobiliser, en grève, en manifestation. Nous pouvons gagner, c’est une question de rapport de forces.

Au prix d’une très longue bataille syndicale et juridique de nos camarades de la CGT d’Owens Illinois Wingles, nous venons de remporter une importante victoire auprès de la plus haute juridiction, pour des salariés qui s’étaient retrouvés licenciés de leur entreprise pour inaptitude, en plein plan social, et à qui la direction se refusait de leur faire droit au regard des dispositions légales et conventionnelles concernant entre autre les indemnités qui leurs étaient dues.

Nos militants de la CGT actifs et retraités, qui tout au long ont porté ce dossier avec le travail remarquable de l’avocate qui leur a apporté son concours et compétences en la matière peuvent se réjouir du résultat accordant aux salariés concernés plusieurs dizaines de milliers d’euros.