Le gouvernement espère que le vote du Sénat suffira à nous décourager. Il se trompe ! Comment pourrions-nous nous résigner ?
Comment pourrions-nous accepter de voir piller nos systèmes de solidarité, dans le seul but de les livrer au marché ?
Si nous laissions le gouvernement et le Medef nous imposer cette réforme, nous laisserions du même coup la porte ouverte aux attaques qui se préparent sur la sécurité sociale, sur les 35 heures…
Nous laisserions aboutir la pire attaque contre les acquis sociaux que nos ainés ont obtenus par la lutte.
Il n’en est pas question !
Nous n’avons pas de raison de nous résigner
Il n’y a aucune fatalité à voir les salariés, les femmes, les jeunes, les précaires, assumer 85 % de l’effort pendant que les actionnaires des grandes entreprises n’ont jamais encaissé autant de dividendes.
Il n’y a aucune fatalité à voir les pensions diminuer sous l’effet de nouvelles décotes qui surviendraient inévitablement en repoussant les départs à 62 et 67 ans.
Il n’y a aucune fatalité à accepter de mourir plus tôt. Les dernières années de travail sont les plus coûteuses en durée de vie. La retraite à 60 ans a fait progresser l’espérance de vie à 60 ans de 4 années.
Il n’y a aucune fatalité à voir les jeunes privés d’emploi. La retraite à 62 ans, c’est 1 Million de jeunes chômeurs en plus.
C’est encore moins de cotisations pour financer les retraites ( - 5 Md d’euros). 82 % des jeunes refusent cette réforme.
L’heure de la résistance a sonné, partout, des salarié(e)s sont mobilisé(e)s, en grève ou en action. Bien sûr, on va nous chanter le refrain des usagers pris en otage. Mais gardons tous à l’esprit que ceux qui se battent aujourd’hui le font pour défendre notre bien commun. Quand nous aurons gagné, tout le monde en profitera.
Pour chacun, chacune d’entre nous, l’enjeu est simple : convaincre autour de nous nos collègues, nos voisins, nos proches de se mobiliser, en grève, en manifestation. Nous pouvons gagner, c’est une question de rapport de forces.
Alors grossissons encore les rangs de la mobilisation.
Soyons mobilisés jeudi 28 octobre et samedi 06 novembre, plus encore que le 19 octobre.
Faisons en sorte que chacun comprenne que la mobilisation s'amplifiera jusqu'à ce que le gouvernement recule !