posté le 20-11-2007 à 15:01:51

LEUR RETRAITE ET LA VOTRE

Ce qu'ils touchent :

Linndsay Owens Jones (l'OREAL) ---------- 3,4 millions d'euros par an

Louis Schweitzer (Renault) ----------------- 900.000 euros par an

Noel Forgeard (EADS) ----------------------- 1,1 millions d'euros par an

Bertrand Collomb (Lafarge) ---------------- 1 millions d'euros par an

Antoine Zacharias (Vinci) ----------------- 2,1 millions d'euros par an

Claude Bébéard (AXA) --------------------- 433.766 euros par an

Henri Lachman (Schneider Elect------------ 520.308 euros par an

Bruno Bich (Bic) ----------------------------- 446.714 euros par an

Jean Martin Folz (PSA) --------------------- 800.000 euros par an   

 

Ce que vous allez toucher :

 

Né en 1938 et parti en 1998 : 81,5 % du salaire

Né en 1955 qui partiront en 2015 : 66,5 % du salaire

Né en 1985 qui partiront en 2045 : 47 % du salaire

 

De l'argent il y en a :

 

Ils osent parler de « déficit » (5 milliards d'euros pour les régimes spéciaux et 13,2 pour la Sécu) alors que les exonérations de cotisations sociales octroyées au patronat depuis 1991 s'élèvent à 200,1 milliards d'euros, et que celles de 2008 s'élèveront à 30,6 milliards !

 

Sans parler des 550 milliards d'euros de profit pour la seule année 2006 pour les seules entreprises du cac 40.

 

N'y a-t-il pas dans ces 236 milliards, si nous travailleurs imposons leurs restitutions dans nos caisses de Sécu,  de quoi financer le retour aux 37,5 annuités pour avoir droit à une retraite à taux plein pour tous les salariés : public  - privé - régimes spéciaux ?! De quoi financer la retraite à 55ans dans la métallurgie, et tous les  secteurs, pour travaux pénibles, postés... ?!  

 

 

Puy Guillaume le 20 novembre 2007

 


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posté le 08-11-2007 à 17:19:49

De véritables inégalités sociales passées sous silence

Dans le collimateur les régimes spéciaux, les retraites, la sécu ...

Mais les véritables inégalités

sont passées sous silence !

 

§  Le patronat et le gouvernement affirment que la pénibilité recule !

La vérité est toute différente :

   o   En France le nombre d'allocataires en invalidité a augmenté de +20 % ces 3 dernières années !

   o   Les accidents mortels au travail ont augmenté de 13 % en 2006.

   o   Un ouvrier non qualifié a une espérance de vie inférieure de 7 ans à celle d'un cadre supérieur. (Etude Sumer)

   o   un ouvrier a deux fois plus de risque de mourir avant 65 ans qu'un cadre (étude CSP)

   o   Les cadres ne sont pas privilégiés pour autant, la pénibilité est liée au stress et aux charges de travail en augmentation constante

§  Le patronat et le gouvernement montrent du doigt les assurés sociaux et les malades qui dépensent trop et seraient à l'origine du trou de la sécu ...

   o   Le déficit de l'ensemble des régimes obligatoires de base de la Sécu s'établit à 8,5 Md€.

   o   Pour 8,5 Mds d'euros  de stock-options distribuées aux patrons en 2005, la perte de recette nette pour la Sécu s'élèvera à 3 Mds. (rapport cour des comptes 2007)

   o    Les 100 premiers bénéficiaires de stock-options devraient toucher chacun une plus-value de plus de 500 000 euros et les 50 premiers de plus de 10 M d'euros.

   o   Rien que pour chacun de ces cinquante-là, les cotisations manquantes s'élèvent à plus de 3 M d'euros. (rapport cour des comptes 2007)

§  Le patronat et le gouvernement affirment que les entreprises croulent sous le poids des cotisations sécu et cela c'est injuste  !

   o   entre 1980 et 2005 la part des cotisations des salariés est passée de 12,80 % à 21,36 % (elles ont presque doublé ! )

   o   Dans le même temps les cotisations des entreprises passaient de 40,27 % à 10,50 % ! (elles ont été divisées pratiquement par 4 ! )

   o   en 2006 les exonérations de cotisations patronales se sont élevées à 23,9 Milliards d'€uros + 13,6% par rapport à 2005 (pour mémoire c'était 3 Milliards d'€uros en 1993)

   o   depuis 1991 le patronat a bénéficié de 200,1 milliards d'euros d'exonérations de cotisations sociales !

§  La pauvreté en France :

   o   7,13 millions de personnes (12,1 % de la population) vivent sous le seuil de pauvreté, parmi eux il y a 4 millions de travailleurs pauvres !

   o   2 millions d'enfants (de moins de 18 ans) appartiennent à des familles dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté.

   o   Cette situation est la conséquence des politiques au service des plus riches qui ont favorisé l'explosion de la précarité, le sous emploi le manque de logements sociaux, l'inégalité d'accès aux soins et la santé...... la chasse aux sans papiers ...

Aujourd'hui Nicolas Sarkozy par un tour de passe-passe, fait mine de vouloir réduire la pauvreté d'un tiers en cinq ans, comment accorder de la confiance à ces grandes déclarations alors que dans le même temps il refuse entre autre, de donner un coup de pouce au SMIC, aux minima sociaux, aux plus démunis ! alors qu'il s'octroie une augmentation de salaire de 140 % le Président passera dès 2008 de 7084 € net à 19 331 €20 minutes » : « le Président gagnera 12 247 € de plus par mois soit, après maints recalculs et multiples règles de trois, près de 173%

selon l'hebdomadaire « Profession Politique ».  En réalité selon le quotidien gratuit «  d'augmentation... »

 

 

   o   La Cgt ne souhaite pas cautionner le texte gouvernemental, sur cette question, qui masque une politique économique et sociale gouvernementale qui est loin de témoigner une volonté de lutter contre la précarité, la pauvreté, l'exclusion. L'arbre ne doit pas masquer la forêt !

      En témoigne le choix des politiques fiscales gouvernementales qui accordent une préférence aux plus riches, aux entreprises qui encouragent la flexibilité, les bas salaires, la précarité de l'emploi.

   o   Eradiquer la pauvreté, réduire les inégalités, penser le bien-être au travail et dans sa vie, promouvoir les libertés et la démocratie, pour la Cgt appelle des actes et des moyens concrets et de s'attaquer aux causes véritables.

§  Et les profits ... ça va merci !

   o   550 milliards d'euros c'est le montant de profits de l'ensemble des entreprises françaises en 2006 versés aux actionnaires et qui ont servi à alimenter la spéculation boursière !

   o   en 7 ans le revenu des 35 000 foyers fiscaux les plus riches a crû de 42,6% de 1998 à 2005

§  et les véritables gouffres financiers ... :

   o   Quand on compare les 5 et 13 milliards d'euros des prétendus  déficits des régimes spéciaux, des retraites et de la Sécu :

   o    Face aux 350 milliards  d'euros que la Banque Centrale Européenne et les milliards de la Banque de France versés ces dernières semaines aux spéculateurs via les banques suite au crash boursier des « subprimes» !  

§  Les cadeaux pour les plus grosses fortunes ... les gros patrimoines.

   o   Cet été pour eux 15 milliards d'€uros de bouclier fiscal, (pour nous les franchises médicales ...)

   o    D'ores et déjà, l'héritière des Galeries Lafayette s'est vue restituer 7,7millions d'euros d'impôts cette année 2007...

 

La lutte contre l'insécurité sociale, les inégalités, la précarité, les discriminations est plus que jamais d'actualité face aux situations inhumaines subies par des millions de gens.

Travailler ne protège pas contre la pauvreté et l'exclusion et personne n'est à l'abri de vivre une situation de pauvreté, d'exclusion de la société.

   o   Pourtant les situations de pauvreté ne sont en rien la conséquence d'une fatalité. Elles résultent de choix politiques, économiques et sociaux bien identifiés : la réduction du coût du travail, la rentabilité du capital...

Une autre répartition des richesses est urgente !

§  Qu'elles soient nationales ou territoriales, les politiques publiques déployées se doivent d'offrir des solutions durables pour :

Enrayer efficacement et éradiquer toutes les situations de pauvreté et d'exclusion.

Favoriser l'accès de tous à un emploi de qualité et sécurisé avec un accompagnement social et professionnel personnalisé.

Responsabiliser socialement et territorialement les entreprises.

Elaborer les décisions en favorisant l'expression et l'intervention de celles et ceux qui vivent ces situations. C'est le sens de la revendication d'un nouveau statut du travail salarié et de la sécurité sociale professionnelle proposée par la Cgt.

 


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1. lecoffretabijoux  le 15-11-2007 à 21:47:34  (site)

Bonjour,
Nous réalisons sur notre blog une étude pour la création d'une bijouterie sur internet, si vous portez des bijoux votre avis nous intéresse, le questionnaire est simple et rapide, il ne comporte aucune question personnelle.
A bientôt....sinon nous sommes désolés de vous avoir importunée.
Nous vous souhaitons une agréable journée.
Cathy et Thierry

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posté le 06-11-2007 à 16:05:28

LA BONNE SANTE DE OI MANUFACTURING FRANCE

   La commision économique s'est tenue le 25 octobre 2007 et les résultats de l'entreprise sont "florissants":
  •  Production: même niveau qu'en 2006 et supérieure au budget
  • PTM: à l'objectif
  • Prix de revient: meilleurs qu'en 2006 et que le budget
  • Panier du verrier: il fait ressortir que durant les trois dernières années les frais de personnel ont baissé, passant de 29% à 25%.
  • Ventes: + 4% en cols par rapport au budget

                    + 3% en tonne par rapport au budget

       Cette année certains producteurs ont connu des pénuries de bouteilles ou pots, ce qui conforte notre réflexion de sous production par manque de capacités.

 Pénurie qui a servie a faire passer l'augmentation des prix 2007.

 

  • Chiffre d'affaire: +3%  par rapport au budget
  • Prix de vente à la tonne: + 4,6% par rapport à 2006

 

Avec de tels résultats, OI manufacturing a les moyens de satisfaire les revendications des salariés qu'elles soient en terme: de salaire, de conditions de travail, d'embauche du personnel précaire (qui ne fait que croitre) mais aussi en terme d'investissement (condition de la pérenité de nos usines).
 


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posté le 11-10-2007 à 23:14:10

Le marché du travail

Négociation sur le marché du travail

Quel que soit l’ordre du jour de la réunion, le MEDEF n’a qu’une obsession : la libéralisation des conditions de licenciements au profit des employeurs.

Il ne tient aucun compte des désaccords exprimés par les organisations syndicales sur la création « d’un CDI aménagé » et d’un « CDI conclu pour un objet précis ».

Il s’obstine en proposant la création d’un mode de rupture du contrat de travail « d’un commun accord » entre l’employeur et le salarié.

Si celui-ci voyait le jour, c’est toute la législation sur les licenciements qui exploserait, et avec elle le respect de droits fondamentaux collectifs : droit à l’indemnisation, à la défense, au recours, aux reclassements, responsabilité sociale des entreprises, …

Le contrat de travail n’est pas un contrat entre deux parties égales. Le salarié est dans un lien de subordination vis-à-vis de l’employeur. La rupture du contrat ne peut donc être considérée comme de gré à gré.

La CGT récuse donc cette proposition patronale.

La CGT propose que quelles que soient les modalités de rupture, il y ait l’obligation d’en préciser le motif et la possibilité pour le salarié de recourir aux juges. La responsabilité économique et sociale des entreprises doit rester engagée. Les I.R.P. doivent être consultées en amont et en aval, compte tenu des évolutions globales de l’emploi et des conditions de travail que tout départ de salarié provoque.

La CGT persiste dans ses efforts pour gagner des garanties interprofessionnelles permettant que les droits des salariés se constituent dès l’entrée dans l’emploi (salaire, progression de carrière et de qualification, formation continue, protection sociale complémentaire, etc.) et puissent être transférées au fur et à mesure des changements d’emplois.

C’est en rendant les mobilités positives pour les salariés, en résorbant la précarité et en créant la Sécurité sociale professionnelle que l’on rendra les ruptures de contrats de travail moins dramatiques et conflictuelles, certainement pas en privant les salariés de leurs droits.
 


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posté le 28-09-2007 à 16:17:05

Négociation du 26 sept 07 sur la pénibilité

            
COMMUNIQUE DE LA CGT

                  Négociation sur la reconnaissance de la pénibilité


Les mobilisations multiples organisées par la CGT, la manifestation nationale de Dunkerque le 4 juin, commencent à porter leurs fruits.

Lors de la réunion du 19 juillet, le MEDEF avait enfin accepté d’aborder le problème de la « réparation » de la pénibilité dans un cadre collectif.

Lors de la 12ème séance, mercredi 26 septembre, le MEDEF a du franchir un nouveau pas en remettant un texte écrit en séance.

Côté positif : la reconnaissance des critères de la pénibilité du travail : -    les contraintes physiques et psychiques, environnement agressif, rythmes de travail.

-    Le principe d’un cadre collectif défini par un accord normatif interprofessionnel pour un départ anticipé.

-    L’examen de chaque dossier individuel par une commission paritaire s’appuyant sur des experts.

-    La référence générale à la diminution de l’espérance de vie exclut du projet initial a été finalement acceptée.

Côté négatif : -    Une ouverture des droits totalement restrictives : 40 ans d’activité, 30 ans de travaux pénibles.

-    La mise à contribution de la caisse nationale d’assurance maladie pour financer ces départs.

La délégation de la CGT a souligné « le premier pas tangible » tout en réclamant notamment : -    L’ouverture du droit à 55 ans, de manière proportionnelle à la longueur de l’exposition.

-    Le refus d’une «commission médicale » -    La création d’un fonds spécifique majoritairement alimenté par les contributions des entreprises.

Nous avions souhaité que ces points soient rapidement discutés. Ils le seront à une nouvelle réunion fixée le 23 octobre 2007.

La reconnaissance de la pénibilité est revenue au centre du débat public. La question est désormais incontournable, nous devons tout faire pour accélérer une conclusion positive de cette négociation.

Tout justifie d’amplifier la mobilisation pour la manifestation nationale du 13 octobre à Paris. Ce sera l’occasion de peser fortement avant le prochain rendez-vous.

 


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