posté le 31-01-2012 à 09:59:16

AFFAIRE DE FAMILLE

                                             INFORMATION !
Il n'y a rien à ajouter, Ils ont juste oublié qu'ils "jouaient" avec notre argent
durement gagné à la sueur de notre front, et nous pendant ce temps-là...... que faisons nous?


un peu de lecture : TRÈS INSTRUCTIVE !!!


Alors que le déficit prévisionnel de la Sécurité Sociale a été annoncé cette semaine et
qu'une diminution des remboursements est au programme, penchons-nous sur le
secteur de la santé et sur ses acteurs.

 

Le Pôle Emploi, fusion de l'ANPE et de l'ASSEDIC sur une idée de Nicolas Sarkozy,
compte 50.000 employés.


La Sécurité Sociale, comprenant l'Assurance Maladie, l'Assurance Vieillesse et les
URSSAF compte 120.000 employés.


Ces deux organismes ont été concernés par une réforme récente concernant les
"complémentaires santé".


Depuis le 1er janvier 2009, 170.000 employés ont été contraints de résilier leurs
contrats avec leurs mutuelles pour adhérer à une "mutuelle employeur obligatoire".
Ceux qui ont des enfants ont également été obligés d'inscrire ces derniers sur le
nouveau contrat (sauf exception). C'est une conséquence de la loi Fillon de 2003.
C'est le même organisme qui a remporté les deux marchés (???????):
le groupe Malakoff-Médéric obtenant 170.000 adhérents supplémentaires. Ajoutez à
cela les 800.000 salariés CHR (café-hôtellerie-restauration) qui entreront dans le
dispositif en janvier 2011.


Cette compagnie d'assurance et de prévoyance
Malakoff-Médéric sur le marché français :
> > n°1 des groupes paritaires de protection sociale,
> > n°2 de la retraite complémentaire,
> > n°3 en santé collective (classement Argus de l'Assurance).
> > Le groupe est né de la fusion de Malakoff et Médéric le
30 juin 2008, 6 mois avant la mise en place du dispositif "mutuelle obligatoire
employeur" pour la Sécurité Sociale et le Pôle Emploi.


Le président de Médéric cède sa place au président de Malakoff : Guillaume
Sarkozy.


Au Medef de 2000 à 2006, il a aussi été le vice-président de la CNAM de 2004 à
2005.


Guillaume Sarkozy est le frère de Nicolas.
Intéressons-nous maintenant au troisième larron :
François Sarkozy.


Pédiatre de formation, a abandonné la pratique pour l'industrie pharmaceutique
depuis 2001.


Il siège au conseil de surveillance de Bio Alliance Pharma et est devenu le président
d'AEC Partners dont une des missions est le conseil aux fonds d'investissement.
François Sarkozy a lancé une chaîne de télévision spécialisée internet financée par le laboratoire Sanofi. Ajoutons ses relations avec le groupe Paris Biotech Santé, l'un des protagonistes de l'affaire de l'Arche de Zoë. Il fait partie aujourd'hui des puissants lobbyistes de l'industrie pharmaceutique.


> > D'ailleurs le grand plan Alzheimer lancé par le gouvernement est un joli cadeau de quelques centaines de millions d' euros, une aubaine pour le secteur dont il défend les intérêts. A venir, le plan "Dépendance des Seniors" annoncé avant les prochaines élections présidentielles...


Trois frères
- l'un en charge de l'exécutif : notre Président,
- l'autre à la tête d'un des plus gros groupes d'assurance santé,
- le dernier sert les intérêts des laboratoires pharmaceutiques.


On peut légitimement nourrir des inquiétudes sur l'avenir de notre système de santé.
Les réformes engagées depuis 2004 ne font que confirmer sa détérioration et l'on peut
prédire son démantèlement d'ici quelques années. Tout dépendra sans doute de 2012...
Après cela, étonnons-nous de l'acharnement de Nicolas à réformer le financement
des retraites (qui va fatalement s'orienter vers un système par capitalisation) et de
sa "bienveillance" vis-à-vis de sa ministre Roselyne lorsqu'elle fait prospérer les grands laboratoires pharmaceutiques en leur achetant à-tout-va des millions de vaccins ... inutiles mais financièrement juteux !....


A faire circuler SANS modération,pour la bonne information des citoyens.

 


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posté le 18-01-2012 à 11:16:02

L'UMP jette le voile sur nos acquis

Suppression de congés payés et de RTT, baisses de salaires :

 L'UMP jette le masque !

Si l'on en croît les dernières déclarations successives de l'UMP et de certains ministres, les salariés seront les dindons de la crise et vont la payer très largement, alors qu'ils n'ont aucune responsabilité dans celle-ci. Petite revue de détail.

Les salariés devraient être les premiers et les plus durement touchés par l'avalanche de propositions/solutions de l'UMP pour sortir la France de la crise. Si nombre d'entre eux ne se sont pas inquiétés outre mesure des implications de la dégradation de la note AAA du pays, il va leur falloir être particulièrement attentifs aux prochaines mesures et « réformes » prônées par le gouvernement et l'UMP.

Au-delà d'une mesure qui fait consensus comme le chômage partiel, rappelons que les objectifs prioritaires du gouvernement et de l'UMP sont de : supprimer la durée légale du travail ainsi qu'adapter les salaires aux évolutions de l'activité des entreprises.

Ce qui n'a pas semblé suffire à Luc Chatel qui donnait hier aux salariés un avant-goût de « réformes » complémentaires pour faire face à la crise, à savoir une mise en cause très claire de la cinquième semaine de congés payés.

Pris semble-t-il au dépourvu, Jean-François Copé, improvisait une réponse évasive : « Pas à ma connaissance » a-t-il répondu, avant de lancer sa propre offensive sur : « (...) le problème des allégements de charges à hauteur de 12 milliards d'euros payés par le contribuable (...) » que représentent : « (...) les RTT (...) au fait que : « (...) aujourd'hui on ne peut plus se le permettre (...) » sans préciser bien entendu que leur suppression ... ne donnerait lieu à aucune contrepartie !

Donc travailler plus pour ... travailler plus ! Ou plus exactement comme le dit Xavier Bertrand utilisant les traditionnels éléments de langage : « travailler davantage » et ... « faire travailler davantage de monde » Ce qui ne manquera pas de vous étonner, puisque si les entreprises peuvent varier le temps de travail à leur guise, pourquoi embaucheraient-elles ?

Mais, direz-vous, où vont-ils chercher tout ça ?

Eh bien tout simplement auprès des organisations patronales comme le Medef ou l'Afep dont la mort de la durée légale du travail est un combat idéologique et des think tanks libéraux ou ultra libéraux, proches : Fondation Concorde, Institut Montaigne, Fondapol, ou Ifrap

Ifrap, dont l'une des propositions pourrait bien être lancée par, dans les jours ou semaines à venir, par un membre du gouvernement ou de l'UMP. En effet, dopés par leurs discours sur la compétitivité, il ne serait pas étonnant de les entendre parler de : la suppression du SMIC universel au profit d'un SMIC par branche proposée par le think tank.

Ifrap : « (...) La France est le pays où le Smic horaire est le plus élevé, Luxembourg exclu, et le seul qui présente la particularité d'être à la fois fixé par la seule intervention du législateur, sans négociation entre partenaires sociaux, totalement rigide et s'appliquant de façon uniforme à tous les salariés sans distinction d'âge, d'activité ni de région, et révisable de façon automatique (...) »

Ou bien : Le contrat de travail unique à droits progressifs indispensable selon l'institut Montaigne au fait que : « Le CDI présente aujourd'hui une rigidité inadaptée, compte tenu de la souplesse exigée des entreprises par le marché et de l'évolution souhaitable des carrières professionnelles »

Il sera d'ailleurs intéressant de comparer les annonces du 18 janvier, avec les propositions des organisations patronales et des think tanks. Afin de voir à quel point ceux-ci auront décidé de notre sort pour les cinq prochaines années à venir, en cas de victoire du Président pas encore candidat, et de l'UMP, en mai prochain.

A vous d'être vigilants et de ne jamais oublier que le slogan de 2007 : « ensemble tout est possible » reste toujours à l'ordre du jour, pour notre plus grand malheur !

 

L'UMP envisagerait-elle de supprimer la 5 eme semaine de vacances ?

Le retour à 4 semaines de congés fait-il partie du programme de l'UMP ? C'est ce qu'on est en droit de penser après les dernières déclarations de Luc Chatel sur radio J

 

Luc Chatel a t-il involontairement lâché une idée, que l'UMP garderait sous le coude, mais qui serait applicable en cas de victoire à la présidentielle et aux législatives ? on peut légitimement se le demander, après avoir pris connaissance de l'interview accordée à Radio J

Si le ministre a expliqué sans rire, mais sans convaincre que, si : « les déficits avaient explosé quand Nicolas Sarkozy était ministre du Budget entre 1993 et 1995, c'est parce c'était la première fois depuis 1945 qu'il y avait une récession dans notre pays » Il a soigneusement évité de parler de la sortie du livre « Un quinquennat à 500 milliards » qui met en évidence la facture du sarkozysme.

Non, pour Luc Chatel, il ne peut y avoir qu'un seul responsable de la situation actuelle : Les socialistes !

« À chaque fois que les socialistes ont été aux responsabilités, on a eu une fuite en avant budgétaire et on a fait reposer sur la génération future les avantages sociaux de la génération précédente » avant d'ajouter que la perte du AAA : « ce n'est pas la sanction de la politique de Nicolas Sarkozy, c'est le résultat de 30 ans de fuite en avant budgétaire, d'incurie budgétaire »

Ben voyons !

Le petit défaut de la démonstration de Luc Chatel, c'est que si une période 30 ans est nécessaire pour englober l'année 1981, elle inclut également les gouvernement Balladur, Raffarin et Villepin, soutenus alors par Luc Chatel, et qui pourtant, nous ont montré leur savoir faire en termes : « d'incurie budgétaire »

On pourra s'étonner d'ailleurs que Luc Chatel, Secrétaire d'État chargé de la Consommation et du Tourisme puis de l'Industrie, de 2007 à 2009, n'ait jamais condamné publiquement, la fuite en avant budgétaire ... de Jacques Chrirac et de ses premiers ministres de droite.

Peu importe. Lancé dans sa diatribe partisane, Luc Chatel a ensuite fustigé les erreurs des socialistes qui seraient selon lui totalement responsables des déboires du pays : la retraite à 60 ans, les 35H00 et ... la cinquième semaine de congés payé !

Les socialistes auraient : « fait payer à crédit les cinquièmes semaines de congés payés, la retraite à 60 ans, tout comme les 35 heures »

Dans la mesure où le sommet social du 18 janvier, dont on connaît les grandes lignes : Organisation du chômage partiel, légalisation du chantage à l'emploi, TVA sociale, approche à grand pas. Et que le slogan phare de l'UMP est « travailler plus et mieux ». Nul besoin d'être grand clerc, pour comprendre qu'une fois les RTT liquidées, dans le cadre de la « négociation du temps de travail par branches et entreprises », il serait toujours temps de s'occuper de la cinquième semaine de congés ... en cas de victoire en 2012 !

Au PS, Delphine Batho, l'une des porte-parole de François Hollande s'est faite la même remarque : « (...) Doit-on comprendre les propos de Luc Chatel comme un ballon d'essai dans la perspective du prochain discours annoncé par Nicolas Sarkozy ? (...) »

Il faut pourtant prendre au sérieux la sortie de Luc Chatel, dans la mesure où celui-ci est depuis peu le porte parole des libéraux de l'UMP. Composante fondée notamment Hervé Novelli, l'inventeur du « big bang social », consistant à : Faire sauter la durée légale du travail, réformer les contrats de travail et nettoyer en profondeur le Code du travail.

Et comme il se dit que les libéraux de l'UMP auraient l'oreille du Président, pas encore candidat, sur la politique économique et sociale ... Il y a vraiment lieu de s'inquiéter des intentions du : « Président courageux qui protège » sur l'avenir des salariés français en cas de victoire de l'UMP et de son candidat en 2012 !

 

LU SUR:

 

 


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posté le 18-01-2012 à 09:56:38

OU VA NOTRE POUVOIR D'ACHAT?

TVA SOCIALE, une avancée?

 

Sarkozy a commencé son règne en diminuant l'impôt des riches, il veut le finir en augmentant celui des pauvres.

 

Avec la TVA « sociale », Sarkozy affirme avoir trouvé une mesure miracle. Il veut faire croire qu'augmenter de 3 ou 4 points le taux de la TVA permettrait d'augmenter les salaires directs, ne pas augmenter les prix, lutter contre les délocalisations, financer la protection sociale....

 

Il voudrait nous faire croire qu'en fin de règne il aurait trouvé le moyen de multiplier les petits pains alors qu'il s'agit là de son dernier cadeau au Medef et à ses amis du Fouquet's.

 

Un tour de passe-passe contre les salariés.

 

Ce que veut nous imposer Sarkozy est un tour de passe-passe : baisser les cotisations patronales et financer la protection sociale en augmentant la TVA payée essentiellement par les salariés, retraités, demandeurs d'emplois qui représentent 93 % de la population active de notre pays.

 

La TVA est l'impôt le plus injuste qui soit : il frappe du même pourcentage d'imposition le pauvre comme le riche. Son taux est aujourd'hui, pour la très grande majorité des produits et services, de 19,6 %. Pour tout achat de 10 euros, c'est 2 € de TVA qui sont prélevés et versés à l'Etat par le commerçant chez qui l'achat a été fait. 2 € pour le bénéficiaire du RSA comme pour le PDG. ! Demain, avec ce que veut nous infliger Sarkozy, ce serait 2,3 ou 2,4 €.

 

La TVA représente 8,1 % du revenu des 10 % des ménages les plus pauvres et 3,4 % de celui des 10 % les plus aisés.

 

Ce serait l'augmentation des prix, pas des salaires !

 

Satisfaisant la demande du Medef, les cotisations sociales patronales diminueraient et seraient compensées par une hausse de la TVA.


Rien n'obligera les patrons à augmenter les salaires.

 

NON c'est de l'escroquerie de le faire croire,
de la naïveté de le croire.

 

Le sommet social de Sarkozy : un leurre

 

Sarkozy qui a refusé d'écouter les syndicats pour les retraites prétend organiser, le 18 janvier, un sommet social avec les syndicats.


En même temps, il annonce qu'il va faire sa « réforme » avant l'élection présidentielle.

La CGT a décidé d'en faire une journée d'action, elle appelle à manifester et informera les salariés des dangers du projet de Sarkozy.


Panier de la ménagère : la facture de plus en plus lourde pour les Français

Une étude de l'Observatoire annuel des Familles rurales (étude reprise par de nombreux médiats) fait état d'une hausse historique de 4.4% en 2011 du panier moyen du consommateur.

 

Les relevés de prix de l'année 2011 sont les plus hauts depuis la création de l'observatoire en 2006.

 

Certains produits ont connu une flambée entre 2010 et 2011 comme les jus de fruits (+19% pour les grandes marques nationales, +28% pour les marques distributeurs et même 32% pour les catégories 1er prix).

 

Toujours sur 2011:
• le prix de l'énergie + 9,3%
• les prix des carburants +10,4%
• les combustibles liquides +17.4%


Négociation Obligatoire Annuelle

Il va falloir qu'Owens Illinois et ses dirigeants prennent réellement en compte les demandes ou plutôt les besoins de ses salariés en appliquant des augmentations de salaires décentes.

Qu'un groupe investisse dans les pays émergeants est compréhensible.

Qu'il pratique des augmentations de salaires au minimum, à l'image des investissements annoncés pour 2012 c'est piller les richesses réalisées par ses salariés.

 

 


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posté le 11-01-2012 à 14:23:43

Apprentissage : Comment L'UMP veut faire sauter l'interdiction du travail de nuit !

Plusieurs députés UMP ont déposé une proposition de loi visant à « adapter l'apprentissage aux situations locales ». Il s'agit en fait, à terme, de faire sauter l'interdiction pour les jeunes apprentis de travailler de nuit.

 

Si les parlementaires de l'UMP font grand bruit sur les idées de fin de mandat à du Président et de son gouvernement, défendant bec et ongles, la TVA sociale et la taxe «Tobin » franco française, ils n'en continuent pas moins à déposer discrètement des propositions de lois destinées à satisfaire des lobbies amis ... avant la fin de la législature.

 

Dernier exemple : La proposition de loi : « visant à adapter l'apprentissage aux situations locales » présentée par 71 de ses députés.

 

Surfant sur deux thèmes favoris du Président et de son gouvernement : L'apprentissage et le produire français, les députés déplorent qu'alors que : « (...) 80 % des jeunes sortis d'apprentissage avec un diplôme trouvent un emploi dans les 12 mois qui suivent (...) L'article L. 3163-2 du code du travail précise que « le travail de nuit est interdit pour les jeunes travailleurs »

 

Ce qui est exact. Le code du travail précise que : « (...) Cette interdiction est totale entre 20 heures et 6 heures du matin pour les moins de 16 ans, et entre 22 heures et 6 heures du matin pour les 16-18 ans »

 

Certes, des dérogations existent, mais elles sont données à titre exceptionnel comme : L'hôtellerie, la restauration, la boulangerie et la pâtisserie, les spectacles, et les courses hippiques, pour l'ensemble des activités liées à la monte et à la mène en course. Mais nos députés ont trouvé la liste trop restrictives et comme on aime le dire à l'UMP « manquant de flexibilité » et « portant atteinte à la compétitivité » de nos entreprises régionales.

 

Que dit la proposition de loi ?

 

Après avoir rappelé que : « (...) la formation par l'alternance est le meilleur moyen de réussite pour les jeunes quelle que soit leur niveau de formation, du CAP à l'ingénieur (...) » et reproché que la liste des dérogations « ne corresponde pas à la réalité des métiers » propose la modification suivante du code du travail : « Au deuxième alinéa de l'article L. 3163-2 du code du travail, après le mot : « spectacle », sont insérés les mots : « ainsi que pour ceux travaillant dans des secteurs d'activités liés à la production ou la commercialisation de produits du terroir ».

 

Produits de terroir. Mais lesquels ?

 

Eh bien, cette nouvelle dérogation sur le travail de nuit des apprentis pourrait concerner n'importe quelle entreprise de production locale, si l'on en croît Jean-Marie Sermier, député UMP du Jura, qui donne, sans rire, comme exemple les fruitières fromagères ... du Jura, où : « (...) l'activité commence très tôt, généralement avant 6 heures du matin (...) » Toujours selon le député : « (...) Le jeune qui veut apprendre ce métier - et y trouver un emploi - peine alors à y trouver un contrat d'apprentissage Il « rate » donc une part essentielle de la formation qui débute avant 6 heures du matin. Ce sont autant de débouchés perdus pour nos enfants (...) »

 

Cette proposition si elle était votée permettrait donc de remplacer, tout à fait légalement, un salarié par un apprenti pour les tâche de nuit, ce qui n'est pas le cas actuellement. Il est clair qu'avec un tel coup de pouce, le nombre de proposition de contrats d'apprentissage devrait effectivement augmenter

 

Un premier aperçu de ce que l'UMP appelle : « Travailler plus et mieux » ?

 

Néanmoins affirment les députés UMP associés à la proposition de loi. Leur texte devrait faire au moins un heureux : Le gouvernement. En effet, ils sont persuadés que celle-ci devrait : « (...) concourir à l'objectif fixé par le gouvernement, qui consiste à passer de 600.000 jeunes en alternance aujourd'hui à 800.000 d'ici 2015 (...) »

Comme quoi à l'UMP combattre le chômage des jeunes, c'est parfois facile comme ... une simple régression sociale ...

 

 


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posté le 14-12-2011 à 10:03:31

OWENS ILLINOIS: GAGNER TOUJOURS PLUS

Le 05 décembre les dirigeants d'OI ont été très clairs sur la politique qu'ils comptent appliquer, politique qui n'est que la suite de ces dernières années.

 

Cela se traduit par une volonté de réduire les coûts quels qu'ils soient, d'au moins 10% en Europe pour l'année 2012. Sont visés, principalement, les investissements et les salaires. Et de persévérer dans sa politique d'augmentation des prix afin de garantir ses marges même si cela doit provoquer des baisses de production.

 

Les premières mesures, de cette politique désastreuse, se traduisent :

             • Par le transfert du siège de Milan vers le site d'Origio, avec à la clef, nous n'en doutons pas, la perte de quelques postes de travail.

 

             • La fermeture d'un four à Séville avec une centaine de suppression de poste de travail. Fermeture expliquée, par la direction, par une baisse du marché de la bière, par l'incapacité d'obtenir la marge souhaitée.
La direction en fait supporter, en grande partie, la cause aux salariés qui n'ont pas accepté suffisamment de sacrifices lors de la renégociation de leur convention et explique qu'il reste un mois pour négocier la fermeture du four pour ceux qui partent comme pour ceux qui restent.

 

En cas de désaccord OI menace de fermer l'usine dans sa totalité.

 

Quel Odieux Chantage

 

             • Par des freinages de production importants et dont la justification, à quelque niveau que se soit, n'est pas très claire.

Est-ce du à la conjecture que nous vivons actuellement ou à un fonctionnement volontaire et récurent de gestion des stocks, qui sont de 74 jours actuellement, de manière à faire passer des hausses de prix pouvant aller jusqu'à 10% pour certains articles pour 2012.

 

Les résultats de l'Amérique du nord sont mauvais, résultat, selon la direction, d'une surestimation de la flexibilité des usines d'où une perte de qualité donc de clients qui se sont tournés vers d'autres fournisseurs.


La direction Européenne a affirmé que cette situation ne pouvait pas se produire en Europe.

 

Pour la CGT, soit cette direction n'ouvre pas ses yeux soit elle nous ment, rien que sur le marché du vin l'emballage Bac in Box représente environ 25% du marché, lors de l'opération des années 2007-2009, d'augmentation des marges, combien de clients avons-nous perdus?

 

Combien de clients allons-nous encore perdre avec les augmentations prévues pour 2012.

Que dire de cette politique du groupe Owens Illinois qui ne pense qu'à ses actionnaires et méprise les travailleurs qui en font sa richesse.

 

Il est vrai que l'on est jamais mieux servit que par soit même puisque le PDG OI monde, Albert PL STROUCKEN a acheté en septembre 2011 121200 actions OI à un prix moyen de 16,56$. (Source GuruFocus.com), faites le compte.

 

La progression salariale de ce dirigeant dans la liste du site Forbes.com est impressionnante:

 

192ème sur la rémunération des dirigeants de Forbes en 2011
267ème sur la rémunération des dirigeants de Forbes en 2010

 

Alors monsieur le PDG de Owens Illinois que compter vous mettre en place pour que les rémunérations des travailleurs qui font, encore une fois, la richesse du groupe aient la même progression que la votre, pour que vos salariés partent en retraite dès 60 ans en bonne santé, partent en retraite anticipée en compensation des années de travaux pénibles passées au sein du groupe?

 

Rien, alors ne vous étonnez pas si les travailleurs marquent régulièrement leur mécontentement par des arrêts de travail.

 


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