Encore une fois OI a décidé de sacrifier l'emploi sur l'autel des plus fortes marges.
Au nom des plus grosses rentabilités OI a décidé de fermer son usine de pots à Reims et de plonger 146 familles dans la détresse.
En quatre ans, après la fermeture du four n°9 en 2005 sur ce même site, ce seront 370 emplois qui auront été supprimés.
OI, qui s'est lancé dans une politique désastreuse d'augmentation des prix et d'une volonté délibérée de se séparer de certains clients « pas assez rentables » depuis la pénurie de verre d'emballage de 2007, a perdu des parts de marché dès la fin du premier semestre 2008 où déjà des freinages de productions ont eu lieu et sont allés en augmentant de manière importante.
Si aujourd'hui la crise est là, et il ne faut pas le nier, OI est beaucoup plus touché que ces principaux concurrents et pour palier à ses erreurs stratégiques, supprime des emplois.
La CGT ne laissera pas OI détruire l'emploi que ce soit à Reims où ailleurs.
Dans la situation actuelle, l'emploi est l'élément capital et essentiel pour la résolution de la crise, augmenter le taux de chômage en privant les salariés de leur emploi c'est installer la crise encore plus profondément.
Demain, à qui le tour ?
Il faut que cela cesse, il faut que nos dirigeants investissent sur les emplois, même si cela doit « coûter au départ ».
C'est pour cela que la CGT de OI appelle l'ensemble des salariés à observer des arrêts de travail lors de la tenue du prochain Comité Central d'Entreprise du 19 Mai 2009.