Le 29 janvier 2009, les 8 grandes centrales syndicales françaises (CGT, CFDT, CFE-CGC, CFTC, FO, UNSA, SOLIDAIRES, FSU) ont élaboré une journée de mobilisation sous la forme de manifestations, d'arrêts de travail ou de pétitions.
C'est une première et apporte la preuve que les organisations syndicales sont lucides et regardent ce que les salariés attendent le plus face à la crise.
Les syndicats font d'abord le constat que la crise économique touche durement une grande partie des salariés et que les seules lois du marché ne peuvent régler tous les problèmes.
Les organisations syndicales se sont fixées cinq axes à leur mobilisation :
La riposte et les propositions syndicales doivent être à la hauteur des enjeux emmenés par la crise financière et économique et chacun a bien conscience que, s'il a été possible de dégager rapidement des milliards d'euros pour les banques ou l'aide aux entreprises, il doit bien être possible d'investir dans l'emploi productif.
Aujourd'hui soutenir l'emploi et augmenter le pouvoir d'achat des salariés français est le seul moyen de sortir de la crise.
Depuis plusieurs mois on écoute de partout le mécontentement des gens, leur ras le bol à la politique de destruction organisée des acquis, aux prétentions des actionnaires prêts à écraser des familles entières pour faire fructifier leur capital.
Le 29 janvier 2009 est une occasion unique offerte aux salariés, par toutes les organisations syndicales, de faire entendre d'une seule voix leur mécontentement à nos dirigeants.
Pour les verriers une revendication importante doit être satisfaite :
C'est la reconnaissance de la pénibilité par des départs anticipés.
Dans le groupe OI, c'est le ras le bol de la politique de nos dirigeants qui n'ont d'yeux que pour les plus fortes marges et qui n'hésitent pas à fermer des capacités, des fours dans toute l'Europe et en ce qui concerne la France, la fermeture du four n°3 de Gironcourt.
Et cela sans se soucier outre mesure de l'avenir des salariés et de leur famille. D'ailleurs, la Direction Départementale du Travail, de l'emploi et de la Formation Professionnelle des Vosges a dressé un constat de carence sur les mesures d'accompagnement (livre III) car elles reposaient uniquement sur le départ des anciens en en faisant reporter le coût à l'état (ASSEDIC).
La direction devrait avoir la reconnaissance du travail effectué, au cours d'une longue carrière, par les anciens, avec d'autres méthodes que le licenciement.
Certains le font alors pourquoi pas Owens Illinois.
La direction générale du groupe essaye de faire un plan social au rabais et les salariés du groupe doivent se faire entendre le 29 janvier afin que nos dirigeants reviennent à la table des négociations avec de réelles avancées.
L'occasion est donnée à tous les salariés de France, à tous les salariés de OI d'exprimer leur ras le bol au gouvernement mais aussi au patronat.
Alors tous ensemble crions le haut et fort en participant :
Aux arrêts de travail définis sur chaque site.
Aux manifestations qui se dérouleront dans chaque région.
Celui qui accepte le mal sans lutter contre lui coopère avec lui.
(Martin Luther King)
Puy guillaume le 14 janvier 2009