Le but du reportage de France 5 du 26 janvier 2016 était de faire réagir les consciences des salariés du groupe mais aussi d’interpeller les pouvoirs publics sur les conditions désastreuses que rencontrent les opérateurs dans les usines Françaises.Après la réaction de la direction générale dans les différents sites, l’objectif a été atteint au- delà de nos espérances et l’après 26 Janvier ne sera plus comme avant, l’électrochoc salutaire vient de frapper les salariés du groupe O-I.
Aujourd’hui nous venons dans nos verreries avec un risque de santé majeur, n’en déplaise à nos dirigeants. Le reportage parle des « Brouillards d’Huiles », mais nous pourrions évoquer les problèmes de la « Silice Cristalline », du « Nickel », du « Traitement à Chaud », des « poussières de filtres (CMR) » ou d’autres produits dangereux qui intoxique au quotidien la santé des salariés.
Les dirigeants d’OI Manufacturing tentent de se justifier en arguant le fait que la santé et la sécurité au travail des salariés sont leurs premières préoccupations.
Nous aimerions les croire de tout notre cœur, mais tous les jours dans nos sites, les salariés subissent la politique à minima de nos dirigeants sur la santé et la sécurité au travail.
Les budgets alloués à la protection des salariés sont insuffisants et nos dirigeants osent dire que la santé au travail est une priorité qu’ils gèrent avec sérieux et attention. En effet, ils font bien attention de ne surtout pas impacter les rendements aux actionnaires.
Comment pouvons-nous les croire quand ils sont incapable de mettre suffisamment d’argent, dans les investissements nécessaires afin de maintenir notre outil de production, alors imaginez dans des dispositifs permettant de protéger les salariés.
Ils évoquent autour de l’environnement machine, la mise en place d’aspiration, de rideaux d’air mais où…….comment peuvent ils affirmer cela, c’est scandaleux.
Ce reportage du 26 Janvier 2016 va nous permettre, ensemble et collectivement, de réfléchir aux moyens à mettre en œuvre afin d’obliger nos patrons à nous protéger efficacement.Nous venons de gagner la bataille de l’image, à nous de la transformer sur le terrain par une victoire en obtenant une véritable politique de santé au travail avec les moyens financiers suffisants.
Le Délégué Syndical Central
Le 28 Janvier 2016