Les salaires, les pensions stagnent ou régressent. Le chômage continue sa hausse insupportable. Nos conditions de travail se dégradent. La jeunesse à travers l'intérim galère de petits boulots en sales boulots. La perspective d'une retraite bien méritée et d'une reconnaissance de la pénibilité au travail s'éloigne... Nous vivons de plus en plus mal l'aggravation des inégalités, l'intensification de la précarité et de la misère.
Pendant que le gouvernement abdique chaque jour davantage face aux marchés financiers, le patronat par l'intermédiaire du MEDEF réclame toujours plus... De nouveau, c'est à nos retraites qu'il veut s'en prendre aujourd'hui pour réduire le coût du travail, faire éclater notre système social fondé sur la répartition des richesses créées par le travail.
Le MEDEF, ses alliés et les gouvernements successifs, n'ont pas cessé d'attaquer nos droits acquis. Il faut le rappeler, au sortir de la 2ème guerre mondiale, dans une économie à genoux, le Conseil National de la Résistance (CNR) avait pu imposer un système social solidaire, interprofessionnel et intergénérationnel.
Et aujourd'hui, on voudrait nous faire croire que la France n'a plus les moyens financiers d'assumer son système social, alors que la part des profits augmente pour les actionnaires et que le gouvernement accorde 20 milliards d'euros de crédits d'impôts aux entreprises et poursuit sa politique d'exonérations de cotisations sociales (200 milliards d'euros).
On entend par nos gouvernants qu'il faut travailler plus longtemps pour remplir les caisses car nous vivons plus vieux, mais rester en activité plus tard est un non sens alors que le chômage des jeunes explose, qu'un sénior sur deux est privé d'emploi et que 6 salariés sur 10 sont débarqués du marché du travail avant 60 ans.
Pour mémoire :
1993, réforme Balladur
2003, réforme Fillon
2013, réforme woerth
Cela suffit !, chaque jour confirme l'urgence de notre intervention afin de refuser une telle logique pour que cette politique change vraiment et durablement. Il est nécessaire de redonner confiance aux salariés, particulièrement aux jeunes générations dans le système de retraite solidaire.
Pour changer de cap et faire face à la situation, il faut rompre avec les politiques d'austérité et c'est pour ça que le 10 SEPTEMBRE pour ne pas laisser les propositions du MEDEF faire la loi et d'autres choix au gouvernement, toutes et tous en grève !
Le syndicat CGT du site de Puy-Guillaume vous propose donc les arrêts suivants :
Poste :
Equipe 1 : le mardi 10 septembre (poste 4h-12h) 4 h fin de poste.
Equipe 2 : le mardi 10 septembre (poste 12h-20h) 4h fin de poste. (*)
Equipe 3 : le mardi 10 septembre (poste 20h-4h) 4h fin de poste.
Equipe 4 : le jeudi 12 septembre (poste 4h-12h) 4 h fin de poste.
Equipe 5 : le mercredi 11 septembre (poste 4h-12h) 4h fin de poste.
Moulerie 2x8 :
Equipe 1 : le mardi 10 septembre (poste 4h-12h) 4h fin de poste.
Equipe 2 : le mardi 10 septembre (poste 12h-20h) 4h fin de poste.
Equipe 3 : le mercredi 11 septembre (poste 4h-12h) 4h fin de poste.
Poste 2x8 : le mardi 10 septembre 4h en fin de poste. (*)
Journaliers : le mardi 10 septembre 4h en fin de journée. (*)
(*) Le personnel désirant aller à la manifestation adaptera son arrêt de travail pour pouvoir se rendre à Clermont-Ferrand.
LA CRISE C'EST EUX, LA SOLUTION C'EST NOUS
TOUTES ET TOUS ENSEMBLE
Les salariés ne pouvant pas, pour diverses raisons, arrêter aux dates et aux heures correspondantes, adapteront les arrêts à leur convenance.
La sécurité sera assurée en priorité par des non-grévistes, tout manquement à cette règle est qualifiée d'entrave et donc condamnable par les tribunaux. Tout comme le fait de remplacer un gréviste par un intérimaire qui n'était pas sur un poste similaire dés la prise de poste.