Projet de nouveau plan de contrôle
IL FAUT LE VOIR POUR Y CROIRE, C'EST PROPREMENT IRREALISABLE.
On se demande même comment ce document a pû être validé par les personnes présentes lors du kaizen qualité, c'est incompréhensible.
Certes les élus sont conscients que le plan de contrôle n'est pas viable, et ce depuis sa mise en place en 2003, et n'ont eu de cesse de le condamner auprès de la direction en demandant le retour des agents qualité.
Notre direction s'étonne des blocages suivants pour exemple :
- 24 h de blocage pour un problème de TSC.
- 7h de blocage pour un mauvais recuit.
- 40 palettes de bloquées à la 82 pour une verticalité.
- 20 palettes de bloquées pour un diamètre bague.
Pour ces 4 blocages pris pour exemple par la direction, la CGT avait en 2003 soulevé les problèmes des contrôles une fois par poste.
Et nos dirigeants ne veulent pas admettre que s
eul le retour en arrière avec la mise en place de contrôleur partie froide est la solution, les chiffres en attestent.
C'est une aberration, voici quelques temps de travail que nous propose ce plan :
- 4 contrôles dimensionnels au lieu de 1 avec maximum 20 minutes par contrôle.
- 10 minutes pour faire la pression par le pilote du milieu : (four 8, 24 bouteilles à prélever à laisser 5 minutes refroidir avant de faire le contrôle puis les remplir d'eau et effectuer le test pression, et quel temps supplémentaire en cas de non-conformité).
- 20 minutes pour faire les chocs thermiques par le pilote du milieu : (le cycle de la machine des chocs demande déjà 17 minutes, à cela il faut rajouter le contrôle des articles a tester, plus le temps de trajet, et quel temps supplémentaire en cas de non-conformité).
Ce plan est irréalisable pour ceux qui connaissent vraiment le travail, quand on sait que par-dessus viennent se greffer les problèmes des réunions FMU, les visites médicales et surtout la marche machine.
C'est une attaque en règle de nos conditions de travail déjà difficiles. Et nous demandons à chaque pilotes de lignes de bien réfléchir sur la mise en place de ce nouveau plan et surtout sur la dégradation des conditions de travail que cela va créer.
A ce jour la mise en place de ce plan n'est pas possible car c'est une modification de la charge et des conditions de travail, de ce fait le plan doit faire l'objet d'une consultation des instances du personnel.
La direction doit revoir sa copie
Situation économique
La direction nous a présenté les chiffres du mois et nous pouvons nous apercevoir que le coût à la tonne explose du fait des arrêts de lignes et est très loin des objectifs.
Dans le même temps le président d'OI se plaint que nous ne sommes plus les premiers à cause de prix de revient supérieurs à nos concurrents et demande que des économies mondiales énormes soient réalisées :
- Réduire le coût des produits vendus de 100 millions de dollars chaque année au cours des trois prochaines années
- Réduire les frais d'exploitation de 20 millions de dollars chaque année pour les trois prochaines années.
La politique de réduction des coûts annoncée par le président d'OI est dangereuse et ne pourra qu'entraîner des conséquences dramatiques pour les salariés.
La stratégie des hautes marges entraîne inexorablement le départ de clients vers nos concurrents qui, aujourd'hui se frottent les mains, départs entraînant les freinages de production que nous connaissons, d'où une augmentation inévitable du prix de revient de nos articles. C'est une spirale infernale.
La gourmandise de nos dirigeants va-t-elle continuer comme cela longtemps ?
FOUR 7
Un audit a été fait début août, deux entreprises seront reçues prochainement pour établir des devis et délais de réparation.
A ce jour nous savons que le four est arrêté jusqu'à fin décembre mais aucune date de redémarrage n'a été donnée.