OI veut faire du "POGNON" coûte que coûte, et pour cela le président ALL STROUCHEN, dans sa dernière allocution (visible sur OI home) préconise des réductions de coût de 10%, alors que dans le même temps la hausse des dividendes est de 8%.
En France, les freinages de production ne sont pas dus aux grèves des travailleurs qui défendent leurs revendications comme voudrait le faire croire une partie de l'encadrement qui profite largement des acquis sociaux.
Les ventes, en tonne, à la fin octobre sont au rendez-vous:
• Ventes globales +3% comparées au budget et +5% comparées à fin octobre 2010.
• Vin +1% +4%
• Bière +5% +6%
• Spiritueux +10% +13%
• Pots -6% = à 2010
Ces chiffres sont parlants, tous les marchés sont en progression, excepté les pots où les ventes sont égales.
Il est à noter que notre principal concurrent ne freine ses productions que d'environ
15 000T sur la fin d'année avec une réfection de four comprise alors que pour OI c'est de l'ordre de 54500 T aux quels il faut rajouter les arrêts pour réfection machines.
Les freinages pour les usines Françaises:
• Béziers.................... 9000 T
• Gironcourt ...............11250 T
• Puy Guillaume.......... 8700 T
• Reims ......................8225 T
• Veauche ..................8100 T
• Vayres .....................7670 T
• Wingles ....................1500 T
La France n'est pas la seule touchée par ces freinages:
En Espagne, il semblerait que la baisse du marché de la bière de 13% impacterait d'environ 36% l'usine de Séville où 27 licenciements sont annoncés.
En Italie:
• San Gémini: le four est arrêté pour 100 jours.
• Marsala: le four est arrêté, pas de connaissance pour la date de redémarrage.
• Des arrêts de lignes ont lieu sur d'autres sites.
Ce qui est paradoxal pour l'Italie, c'est que notre principal concurrent n'arrive pas à fournir le marché italien et de ce fait ses usines Françaises vont produire, en cette fin d'année, pour compenser.
On veut bien croire que la crise ne donne pas une très grande visibilité pour l'avenir, mais la politique de OI ne serait elle pas encore une fois de baisser outrageusement les stocks, au risque d'arriver en rupture sur certains articles de manière à augmenter les prix de vente.
Si tel est le cas, le risque est grand de voir certains clients se tourner vers la concurrence.