L'USW résiste aux demandes de concessions d'Owens-Illinois et de Ross International
Notre affilié américain United Steelworkers (USW) se bat pour que 125 réparateurs de moules très qualifiés de 13 usines conservent leurs prestations de pension et de santé. Les fabricants de verre d'emballage américains Owens-Illinois et Ross International voudraient en effet opérer une discrimination contre les jeunes travailleurs en réduisant les pensions des nouvelles recrues.Ross International a aussi eu des conflits durs avec des affiliés de l'ICEM. Quoi qu'il en soit, en Colombie, Sintravidricol a obtenu sa reconnaissance ainsi qu'une convention collective au terme d'une grève de 23 jours en 2007.
Maintenant, les deux entreprises visent les prestations sociales des adhérents de l'USW et des générations futures. Ces travailleurs réparent les moules servant à fabriquer les bouteilles et autres contenants pour la bière, le vin, les alcools ou d'autres produits alimentaires.
Tim Tuttle, le Président de la Conférence de l'industrie du verre de l'USW, indique qu'une autre réunion avec la direction est prévue pour le mercredi 31 août, jour de l'expiration de la convention collective en vigueur. D'autres dates en septembre seront demandées pour poursuivre les discussions.
Dans une lettre adressée au P-DG d'Owens-Illinois, Albert Stroucken, le Secrétaire général de l'ICEM, Manfred Warda, condamne le refus de l'entreprise d'accorder une convention équitable à ses salariés. "Owens-Illinois tente d'augmenter ses bénéfices sur les dos de retraités vulnérables. Mais elle fait également preuve de cynisme en tentant de saper le syndicat en semant la discorde entre les salariés en place et les nouveaux embauchés", écrit Manfred Warda.
Faisant suite aux mises en garde de Manfred Warda aux P-DG des deux fabricants de verre d'emballage, l'ICEM va mobiliser un soutien international si les deux directions ne revoient pas leur position agressive dans la négociation collective en Amérique du Nord.
La CGT: le groupe Owens Illinois s'attaque partout dans le monde aux acquis sociaux de ses salariés, ceux là même qui créent la richesse du groupe et cela est ignoble