Par le passé les anciens pleuraient quand ils partaient en retraite, aujourd’hui ils pleurent pour partir !
Nos dirigeants feraient bien de méditer sur cela au lieu de créer un pseudo championnat OI de foot et en faire le reportage dans le prochain n° d’une publication interne, OI Newsletter, où tout est beau tout est joli; une publication de propagande où à aucun moment ne transperce le mal être des salariés du groupe.
Faire progresser les acquis sociaux, négocier réellement un aménagement de fin de carrière pour les anciens serait bien plus profitable à tout le monde.
Mesdames et messieurs les dirigeants de OI, ce ne sont ni les grandes messes ni les petits déjeunés qui feront adhérer les travailleurs de ce pays à la pensée unique de OI.
Repousser le temps partiel, faire travailler les anciens plus longtemps alors qu’ils sont déjà usés par tant d’années à passer des nuits à l’usine, des weekends au travail, à subir le bruit et la chaleur, dà respirer les vapeurs d’huile, est de l’inconscience.
Ne serait il pas mieux de leur permettre, dès l’âge de 55 ans, de rester chez eux, de leur payer une retraite groupe tant méritée et de donner du travail aux jeunes ?
OI n’a pas les moyens, osent avancer nos dirigeants ; quel mensonge !
Quand la retraite était à 65 ans (avant 1982) les salariés de BSN comme de Puy Guillaume partaient en préretraite financée par l’employeur, 7 ans plus tôt pour les postés 4X8, 6 ans pour les postés 2X8 et 5 ans pour les journaliers.
A cette époque la marge des usines était à un chiffre, entre 6 et 8 %, aujourd’hui 2 chiffres la composent et elle est largement supérieure à 10 % avec pour objectif que le premier chiffre soit un 2.
Alors, vous, dirigeants de OI ayez un peu plus de considération pour ceux qui vous permettent de réaliser ces marges qui engraissent les actionnaires, au lieu de ne remplir que vos obligations dictées par la loi qui vous oblige à ouvrir des négociations (sans obligation de résultat) sur l’employabilité des séniors de manière à ne pas vous faire pénaliser de 1%.
Aujourd’hui les salariés sont en lutte pour leur salaire et la reconnaissance de la pénibilité.Le 28 avril 2011 sera une journée nationale d’action sur la reconnaissance et la réparation de la pénibilité.